Colloque international sur
la guerre de Sept Ans en Amérique
à la chapelle du Musée de l’Amérique française
par Gilles Durand
Crédit : Commission des champs de bataille nationaux |
Un franc succès
Le 15 septembre 2009, la Commission des champs de bataille nationaux a organisé un colloque d’envergure internationale à la chapelle du Musée de l’Amérique française (Musée de la civilisation à Québec) en collaboration avec la Société généalogique canadienne-française et le Musée de la civilisation. L’événement a été un franc succès, tant par l’assistance, environ 200 auditeurs représentant le nombre maximum de personnes pouvant être accueillies, le nombre de conférenciers, quatorze spécialistes du Québec, d’Amérique et d’Europe, que par les angles nouveaux sous lesquels un sujet, considéré bien souvent comme amplement connu, a été abordé.
Des sujets, considérés connus, abordés sous un nouvel angle
Par leurs exposés, les conférenciers ont su éviter un endroit trop souvent le seul à être fréquenté, les plaines d’Abraham, pour replacer la bataille de 1759 dans son contexte spatial et temporel le plus large possible. Plusieurs questions ont été soulevées, susceptibles d’amener les participants à aborder leurs lectures et leurs recherches avec un regard différent :
- La présence passagère et l’enracinement au pays des soldats de la guerre de Sept Ans;
- L’empire français d’Amérique comme entité réelle ou comme construction de l’esprit;
- La contribution du milicien canadien compte tenu d’une formation moins poussée que celle du soldat français, un professionnel de la guerre;
- L’inadéquation des ressources à la disposition des deux mères patrie en conflit;
- Les tactiques et l’apport des autochtones;
- L’image réelle ou fabriquée de Montcalm et de ses officiers;
- Les coupables de la défaite de septembre 1759;
- Les conséquences de la guerre sur la survivance de la nation canadienne-française;
- Les témoignages de la guerre de Sept Ans dans le quotidien qui nous entoure.
À surveiller
Les actes du colloque seront disponibles au début de l’année 2010.