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Aux sources de notre culture La Renaissance dans les imprimés montréalais

Aux sources de notre culture
La Renaissance dans les imprimés montréalais

 

Par Gilles Durand

 

Cicéron (106 av. J.-C.-43 av. J.-C.), Opera M. Tulii Ciceronis, 2 vol., Paris, apud Carolum Stephanum [Charles Estienne ], 1555 [vol. II : 1554], vol. II, t. 4, page de titre [après la page 572]. Collection des Livres rares, Université du Québec à Montréal,YPA76 V2.

Cicéron (106 av. J.-C.-43 av. J.-C.), Opera M. Tulii Ciceronis, 2 vol., Paris, apud Carolum Stephanum [Charles Estienne ], 1555 [vol. II : 1554], vol. II, t. 4, page de titre [après la page 572]. Collection des Livres rares, Université du Québec à Montréal,YPA76 V2.
Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec / Grande Bibliothèque

La Renaissance en France couvre la période du 16e siècle. Elle se démarque par plusieurs caractéristiques : voyages d’explorations sur d’autres continents, en Afrique, en Asie et en Amérique; développement des techniques de navigation et des connaissances sur les populations, la faune et la flore des lieux visités, qui mettent en appétit pour exploiter leurs ressources; apparition de la presse à imprimer et de son produit, le livre; besoin de réforme chez les catholiques désireux de pratiquer une religion davantage axée sur l’amour du prochain et la conversion des âmes. Mieux outillés grâce au développement de la science, explorateurs, marchands, administrateurs et missionnaires prennent la mer accompagnés de collaborateurs inconditionnels. Ils emportent dans leur malle l’héritage de leur pays d’origine qu’ils feront fructifier aux siècles suivants. Les imprimés font partie des bagages. Ils se caractérisent par leur message et leur support.

L’imprimé de la Renaissance : le message et le support

Pour faire découvrir le message et le support du livre de la Renaissance, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) lui consacre le numéro 88 (hiver 2012) de sa chronique, À rayons ouverts.

Jusqu’au 27 janvier 2013, BAnQ présente aussi, à la Collection nationale, une exposition intitulée Le livre de la Renaissance à Montréal. L’exposition est préparée en collaboration avec Brenda Dunn-Lardeau de l’Université du Québec à Montréal, instigatrice et commissaire, à partir des ouvrages originaux de sept institutions montréalaises prêteuses. Parmi les œuvres présentées, mentionnons le quatrième tome des œuvres de Cicéron : celui-ci contient, entre autres, le De senectute (De la vieillesse) et le De amicitia (De l’amitié), qui ont eu une influence considérable à la Renaissance – L’édition in-folio des œuvres de Cicéron, qui représente la plus importante et la plus volumineuse publication de Charles Estienne, reproduit en grand format celle imprimée par son frère Robert I à Paris en 1543 (in-8) –. L’exposition permet de connaître les grands noms de l’époque, tel que le libraire-imprimeur français de textes humanistes, Sébastien Gryphe et Robert Estienne. Elle met en montre des livres qui se démarquent de multiples façons : par le format apparenté au livre de poche; par les caractères utilisés, dont l’italique permettant d’imprimer plus de texte sur une même page et ainsi de diminuer les coûts de production; par les notes en marge, le filigrane, la marque d’imprimeur, l’ex-libris ou bien encore les marques de censure pouvant aller jusqu’à la lacération, excision ou maculation de page par les milieux conservateurs catholiques opposés à la Réforme de leur religion.

BAnQ a enfin organisé, en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal, deux journées d’études, les 13 et 14 avril 2012 sur les Ouvrages phares de la Réforme et de la Contre-Réforme dans les collections montréalaises (fichier PDF, 2,5Mo). Des auteurs tels qu’Érasme, Luther et R. Estienne occupent une place de choix. Ces journées ont été tenues en parallèle à l’exposition et ont intégré une visite de celle-ci au programme.

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