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Une grande dame sortie de l’oubli Marthe Simard, née Caillaud

Une grande dame sortie de l’oubli Marthe Simard, née Caillaud

 

Par Gilles Durand

 

Le délégué général Michel Robitaille (2e à gauche), entouré à gauche de Joëlle Garriaud-Maylam et à droite de Odette Christienne, déléguée du Maire de Paris

Le délégué général Michel Robitaille (2e à gauche), entouré à gauche de Joëlle Garriaud-Maylam et à droite de Odette Christienne, déléguée du Maire de Paris
Source : MRI Site Internet

Inauguration de la place Marthe-Simard à Paris

Le 11 mars 2011 est inaugurée la place Marthe-Simard à Paris en présence du sénateur des Français établis hors de France Joëlle Garriaud-Maylam, du maire du XIVe arrondissement Pascal Cherki et du délégué général du Québec Michel Robitaille. La cérémonie donne lieu au dévoilement d’une plaque au nom de Marthe Simard, devant le numéro 3 de l’avenue de la Porte de Vanves, en souvenir de celle qui fut l’une des représentants des mouvements de résistance française à l’étranger au cours de la Deuxième Guerre mondiale, et la première femme parlementaire française.

La contribution de Marthe Simard

Franco-québécoise, née Caillaud et mariée au médecin québécois André Simard, Marthe Simard est une résidente de l’arrondissement historique de Québec au 59 rue d’Auteuil. Au cours de la 2e guerre mondiale, elle participe à la création de réseaux de la France libre, fondant et animant à Québec le premier Comité France libre d’appui au mouvement gaulliste, qui en vient à compter 1 800 membres. Par sa détermination et sa force de persuasion, elle suscite la naissance d’une trentaine d’autres comités locaux à travers le pays. Le Comité français de la libération nationale reconnaît sa contribution en la désignant pour représenter les mouvements de résistance à l’étranger. Elle devient en 1943 la première femme à siéger dans une assemblée parlementaire, l’Assemblée consultative provisoire d’Alger, et l’une des grands défenseurs du droit de vote et d’éligibilité des femmes. En 1944, Marthe Simard se retire de la vie politique et choisit plutôt l’enseignement du français à l’Université Laval et la vie auprès des siens à sa résidence de Québec.

Perpétuation de son souvenir au Québec

L’engagement de Marthe Simard est également reconnu par les Québécois :

  • Une plaque est apposée sur la résidence où elle a vécu à Québec;
  • Frédéric Smith rappelle également sa contribution dans l’ouvrage intitulé « La France appelle votre secours°» Québec et la France libre, 1940-1945, publié en mars 2012 aux Éditions VLB – voir suggestions de lecture ci-dessous dans le présent bulletin.

Autres sites d’intérêt :

  • http://www.joellegarriaud.com/wp-content/uploads/2012/03/Brochure-Marthe-SIMARD_2012.pdf
  • http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=102468
  • http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=102468
  • http://www.cfqlmc.org/bulletin-memoires-vives/bulletins-anterieurs/bulletin-nd20-mars-2007/286
  • http://www.ville.quebec.qc.ca/patrimoine/epigraphes/epigraphes_fiche_caillaud.aspx
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