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Robert Trudel entretient les membres de la régionale sherbrookoise de Québec-France de l’importance du voyage de de Gaulle en avril 1960 dans les relations France-Québec

Robert Trudel entretient les membres de la régionale sherbrookoise de Québec-France
de l’importance du voyage de de Gaulle en avril 1960 dans les relations France-Québec

Par Gilles Durand

C’est devant un auditoire attentif et vivement intéressé que Robert Trudel prononce, le dimanche 15 septembre 2013, une conférence sur l’importance du voyage du général de Gaulle en avril 1960. Le voyage dure une quinzaine de jours. Le général de Gaulle débute sa visite au Canada, mais il se rend aussi aux États-Unis, en Guyane, en Martinique et en Guadeloupe, se réservant quatre jours – du 18 au 22 avril 1960 – pour des arrêts dans quatre villes canadiennes, soit Ottawa, Québec, Montréal et Toronto.

Le voyage de de Gaulle en 1960, un sujet moins connu que celui réalisé en 1967 lors de l’exposition universelle de Montréal, revêt une grande importance. Il se situe au début de la période d’accélération de la Révolution tranquille. Le général y découvre la réussite et le potentiel du Québec dans beaucoup de domaines. Il prend davantage conscience que la France, en aidant le Québec à accentuer son processus de développement, aurait tout à gagner elle aussi de la coopération du Québec. Sans compter que ce dernier constitue une barrière contre la pénétration grandissante de l’influence américaine dans tous les secteurs.

Le conférencier conclut son exposé devant les membres de la régionale sherbrookoise de l’Association Québec-France en s’inspirant de la conclusion d’un texte récemment publié dans le dernier bulletin Mémoires vives, no 36, juin 2013 : « Ce survol rapide des thèmes que de Gaulle affectionne montre bien que les relations qu’il a, au moins depuis 1940, voulu voir la France et le Canada français  développer étaient le fruit d’une pensée cohérente sur ce qu’il nommait « la chose » ou « l’œuvre française ». Bien sûr, en 2013, son utilisation d’expressions comme « Français du Canada » en communion avec ceux de France nous étonne. Mais, et c’est ce qui doit importer, il a toujours reconnu l’existence d’une entité particulière de langue française en Amérique du nord, le Canada français. Il a pris les décisions et les dispositions nécessaires pour que s’établissent entre la France et le Québec des relations directes et privilégiées, durables et audacieuses, dans tous les domaines, qui n’ont cessé de s’affermir et de se ramifier depuis cinquante ans. »

Pour en savoir davantage sur les suites de ce voyage, consulter Les textes marquants des relations franco-québécoises (1961-2011), dont le conférencier a assumé la coordination, publié aux Éditions MultiMondes à l’automne 2011.

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