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Bulletin n°21, juin 2007

Le Séminaire de Villers-Cotterêts sur les cartes de lieux de mémoire franco-québécois

Le Séminaire de Villers-Cotterêts sur les cartes
de lieux de mémoire franco-québécois

 

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Crédits photos : Bernadette Foisset et Madeleine Côté

Les 27 et 28 avril 2007 avait lieu la quatrième rencontre sur le projet de cartes des lieux de mémoire franco-québécois situés sur le territoire national français. Le projet est en marche depuis six ans, ayant débuté en 2002. Cette rencontre a été précédée de trois autres tenues respectivement en 2002, 2004 et 2006. Elles ont servi différents objectifs : donner le coup d’envoi, établir des bilans, préciser la notion de lieu de mémoire (Trois-Rivières, 2004) ou bien encore présenter le contexte de lieux identifiés comme porteurs de la mémoire franco-québécoise (Trappes, 2006).

La rencontre d’avril dernier était destinée à faire le point sur l’ensemble du travail accompli par les personnes qui se sont généreusement engagées dans le projet, à harmoniser la présentation des données recueillies et à donner la parole à des conférenciers sur des sujets d’intérêt pour les Français et les Québécois, soit l’Ordonnance de Villers-Cotterêts (par Hubert Charron) et un compagnon de Champlain des premières heures, Leyvin Lefranc (par Eric Thierry). La réunion était de toute première importance. Voilà pourquoi, afin de faciliter les échanges, les participants – en fait tout membre d’une régionale de France-Québec désireux de se porter volontaire pour identifier des maillons de cette chaîne qui relie la France au Québec et à l’Amérique française – ont été limités au nord de la France. Une autre rencontre était prévue pour le sud de la France, à Bergerac, du 17 au 19 mai.

Une quarantaine de membres des régionales de France-Nord étaient présents.Chacun a présenté le bilan de ses travaux en faisant partager son intérêt et sa passion pour les liens étroits que la France entretient avec le Québec. Les deux coordonnateurs nationaux, Gilbert Pilleul, secrétaire général de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC), section France, et Janine Giraud-Héraud, chargée de mission pour l’Association France-Québec, ont répondu aux questions donnant ainsi une orientation pour finaliser les travaux .

L’organisation matérielle de la rencontre avait été confiée à deux membres de France-Québec bien impliqués dans l’Association, Gérard Prétrot, président de la régionale Aisne-Québec et Janine Prétrot. Comme lieu de discussion et d’échange, ils ont choisi une ville indissociable de l’histoire de la France et de l’Amérique française de même qu’un bâtiment riche en histoire, soit Villers-Cotterêts et le château de François 1er. C’est là que le souverain français se rendait pour s’adonner à un de ses loisirs, la chasse, et à l’occasion pour prendre des décisions importantes, comme la signature de l’Ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 établissant l’état civil et imposant le français comme langue de l’administration.

Des visites du château de Francois 1er et du Musée Alexandre Dumas étaient au programme, sans compter la présence constante des élus et des dirigeants municipaux qui ont offert un vin d’honneur. Deux représentants de la Commission, Madeleine Côté, édimestre et Gilles Durand, rédacteur en chef du bulletin «Mémoires vives» étaient présents. Leur participation aux discussions et aux échanges leur ont permis de ramener dans leurs bagages plusieurs sujets communs à approfondir de ce côté-ci de l’Atlantique, à un moment fort de notre histoire partagée, la célébration prochaine du 400e anniversaire de la fondation de Québec par Champlain. Des remerciements sincères aux participants français pour leur accueil et la facilité avec laquelle des relations d’amitié ont pu être établies avec eux. La rencontre fut un succès.

Les travaux de recherche concernant les cartes de lieux de mémoire doivent se terminer en décembre 2007. Le lancement des 12 cartes avec livrets d’accompagnement est prévu pour octobre 2008, à l’occasion des grandes fêtes de la commémoration de la fondation de Québec par Champlain.

Pour en savoir plus

Voir autre texte : Cartes des lieux de mémoire communs, des guides patrimoniaux pour les Français et les Québécois

Association France-Québec


Villers-Cotterêts ville d’art et de patrimoine

Musée Alexandre Dumas

Gilles Durand

Place aux familles-souches

Places aux familles souches

 

Fédération des familles souches du Québec

Crédit photo : Fédération des familles-souches

La Fédération des familles-souches du Québec (FFSQ) est un organisme sans but lucratif dont on soulignera en grandes pompes les 25 ans d’existence en 2008. Elle chapeaute 188 associations de familles membres totalisant quelque 30 000 membres individuels. La mission première de cet organisme est de faire connaître et reconnaître les familles souches afin de perpétuer la mémoire de notre patrimoine familial.

Pour ce faire, la Fédération organise des activités et des événements de promotion et de visibilité afin que les Bérubé, Chouinard, Robitaille, Veilleux, etc. puissent partager avec le grand public leur histoire familiale. Il y a toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît…

Plus précisément, la Fédération organise, chaque année, deux salons des familles souches, l’un sédentaire et l’autre nomade. En février de chaque année, c’est le centre commercial Place Laurier, à Québec, qui devient notre hôte où plus de 5 000 visiteurs parcourent les kiosques des associations de familles.

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Crédit photo : Fédération des familles-souches

Non seulement le Salon des familles souches est-il très populaire, mais il y a eu lancements de publications par deux associations de familles : les Doyon et les Fournier ont profité de l’occasion pour lancer officiellement leur dictionnaire respectif . Pour de plus amples renseignements, visitez leur site : www.genealogie.org/famille/fournier
www.associationdoyon.com

Victime de sa popularité, la Fédération organise également un salon des familles souches itinérant, saluant une ville ou une autre du Québec. Cette année, notre ville-hôte est Alma, où une cinquantaine d’associations de familles se regrouperont du 19 au 21 octobre prochain.

De plus, en cours d’année se succéderont : colloque, congrès, ateliers de formation, expositions, participation aux Fêtes de la Nouvelle-France, aux Fêtes au Bourg pour n’en nommer que quelques-uns.

 

400 ans d’histoire…

L’année 2008 sera une année de festivités à l’occasion du 400e anniversaire de la Ville de Québec. Évidemment, la Fédération des familles-souches du Québec sera présente et participante à cet événement d’envergure internationale. Voici en bref, la liste de nos activités prévues pour 2007-2008.

1er au 5 août 2007
Les Fêtes de la Nouvelle-France;

4 et 5 août 2007
Messes des familles souches d’hier à aujourd’hui à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec et à l’église Notre-Dame-des-Victoires;

25 et 26 août 2007
Marché de Pointe-à-Callière, Vieux-Montréal;

1er et 2 septembre 2007
Fêtes au Bourg, Beauport;

19, 20 et 21 octobre 2007
Salon des familles souches, Alma;

3 novembre 2007
Colloque annuel, Trois-Rivières;

22, 23 et 24 février 2008
Salon des familles souches, Place Laurier, Québec;

1er avril au 30 mai 2008
2 septembre au 28 novembre 2008
Pèlerinage 2008, Vieux-Québec;

25 et 26 avril 2008
Congrès annuel 25e anniversaire de la FFSQ, Québec;

27 avril 2008
Assemblée annuelle, Québec;

Mai 2008
L’Arbre souvenir du 400e;

Au cours de l’été 2008
Nos rues en fête;

24 août 2008
Marathon des familles souches;

En conclusion, vous pouvez constater que la Fédération des familles-souches du Québec travaille d’arrache-pied afin de rencontrer ses buts et ses objectifs pour favoriser l’entraide entre les associations de familles et pour leur communiquer l’expertise tant de la promotion et du développement des activités des associations de familles que de la gestion et de la diffusion des recherches généalogiques et historiques des familles souches.

 
Source : Annie Frenette
Adjointe à la directrice générale
FFSQ

http://www.ffsq.qc.ca/

ffsq-info@qc.ira.com

Association Marquette – Jolliet Laon – France

Association Marquette – Jolliet
Laon – France

Les objectifs de l’Association

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Crédit photo : L’Association Marquette-Jolliet

Faire sortir de l’oubli l’exploit du Père Marquette, le Laonnois, et de Louis Jolliet, le Québécois, rappeler à tous l’importance de la présence française en Amérique du Nord à partir du XVIe siècle et, en s’appuyant sur le souvenir de cette épopée, renforcer les liens qui nous unissent encore maintenant de part et d’autre de l’Atlantique, tels sont nos objectifs.

Dans une volonté de développement culturel et touristique et en vue d’intensifier les relations de Laon, de l’Aisne et de la Picardie avec le Québec et l’Amérique du Nord, la création de la « Maison de l’Amérique française » permettra de mettre à la disposition d’un très large public français et étranger un lieu attractif s’appuyant sur un Centre d’expositions, un Centre d’études et de ressources, et un Espace International Francophone.

À partir de l’exposition « Mississippi 2000 » — retraçant les explorations de Jacques Marquette et de Louis Jolliet et réalisée en collaboration avec la Ville de Laon, la Bibliothèque et le Musée de Laon, et d’autres partenaires —, la Ville de Laon est devenue officiellement « lieu de mémoire commun franco-québécois » lors des Journées du Patrimoine de septembre 2000.

Les activités

Connaître et comprendre la Nouvelle-France

Un cycle de conférences a été mis en place :

  • Éric Thierry, professeur, a présenté « Marc Lescarbot, écrivain francophone du XVIIe siècle »;
  • Claude Teboul, président de France-Louisiane – Franco-Américanie, « Louisiane, une Amérique différente »;
  • Gilles Havard, professeur, a présenté « Français et Indiens en Amérique du Nord, XVIIe – XVIIIe siècles ».

La Francophonie et la langue française

L’Espace de la Francophonie et de la langue française se traduit par la mise en place d’activités chaque année en mars à l’occasion de la Journée Mondiale de la Francophonie en direction des enfants. Des conférences ont aussi été organisées :

  • Michel Tétu, directeur de L’Année Francophone Internationale, a présenté « La langue française dans le monde »;
  • Françoise Tétu de Labsade, professeure à l’Université Laval de Québec, a présenté « La Francophonie en Amérique du Nord et dans les îles de la Caraïbe »;
  • Bernard Magnier, directeur de la collection « Afrique » aux éditions Actes Sud, a présenté « La littérature francophone en Afrique noire ».

L’Association a créé les Rencontres de la Francophonie qui se tiennent tous les deux ans en novembre. Deux éditions se sont tenues – 2004 et 2006 – et ont accueilli des écrivains, poètes, illustrateurs, chanteurs, musiciens de Belgique, du Canada (Acadie et Québec), d’Haïti, du Liban, du Luxembourg, de Suisse, du Tchad, du Val d’Aoste… et de France.

Les moyens mis en oeuvre

L’Association a créé une collection intitulée « Mémoire et Exploration » avec plusieurs titres :

  • Mitchisipi, le Grand Fleuve, 1673 (édition épuisée),
  • La France à la découverte de l’Amérique du Nord aux XVIIe et XVIIIe siècles,
  • Narration de la découverte du Mississippi en 1673, par le Père Jacques Marquette,
  • « Mitchisipi », le Grand Fleuve, 1673, album illustré bilingue (français-anglais).

Cette collection comportera d’autres ouvrages relatifs à l’Amérique française, aux découvreurs et pionniers français.

L’Association a réalisé de nombreuses expositions :

  1. Cartographie de la découverte du Nouveau Monde ;
  2. Cartographie du Saint-Laurent au Mississippi ;
  3. Les découvreurs français de l’Amérique du Nord présentés aux enfants;
  4. «Mitchisipi, le Grand fleuve»;
  5. Extraits de la narration du Père Marquette ;
  6. Les découvreurs français de l’Amérique du Nord originaires de l’Aisne ;
  7. Les lieux dédiés à Jacques Marquette en Amérique du Nord et en France (en cours de restauration);
  8. Biographies de Jacques Marquette et de Louis Jolliet : un peu d’histoire…(en cours de restauration).

Un site Internet, identifié comme le site de l’Association, présente les buts et objectifs de celle-ci, ainsi que ses actions dans le domaine de la Francophonie, avec un courriel spécifique : contact@marquette-jolliet.org.

Un site Internet spécialisé, créé dès 2004, décrit le projet global de la « Maison de l’Amérique française », présentant les pionniers de Picardie.

Et demain ?

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Crédit photo : L’Association Marquette-Jolliet

En novembre 2006, lors de la deuxième édition des Rencontres de la Francophonie, le public a accueilli d’une manière très favorable la venue d’auteurs francophones et nos deux dernières publications. De nombreuses questions ont été posées sur l’activité de notre association, et la relation de la Francophonie avec les pionniers du Nouveau-Monde.

C’est avec le soutien de la Société des Amis de Laon et du Laonnois, ouvrant les colonnes de son bulletin « L’Ami du Laonnois », à paraître courant juin 2007, que l’Association Marquette-Jolliet fera un point d’étape sur la Francophonie et la langue française et suscitera l’intérêt pour quelques pionniers du Laonnois.

L’Ami du Laonnois, Numéro Spécial, Mémoire et Exploration – Marquette-Jolliet

Le cycle de conférences continue, des contacts sont pris pour des rencontres à partir de juin 2007.

Une exposition Saint-Laurent – Mississippi, Voie Royale est en cours de réalisation.

L’espace multimédia « Jacques Marquette » devrait provisoirement s’installer dans une salle en-rez-de-chaussée de la Bibliothèque Municipale Suzanne Martinet, dès que les travaux d’aménagement seront réalisés, en attendant courant 2009, d’intégrer les locaux de l’îlot dit des « Cordeliers » rue Châtelaine. Cette installation nous permettra de mettre en valeur nos expositions, de créer un espace multimédia dédié à la Francophonie et l’Amérique française, de recevoir tout public et notamment toutes les personnes intéressées par le lieu de mémoire franco-québécois.

De virtuel, ce lieu de mémoire commun deviendra vivant : depuis 2000, la stèle du Père Jacques Marquette a été déménagée et a intégré un square qui porte son nom, proche du centre de la ville médiévale. Le 12 juin 2005, l’Association en collaboration avec la Ville de Laon a fait apposer une plaque rappelant l’exploit du Père Jacques Marquette, en présence de madame Martine Dionne, attachée culturelle de la Délégation Générale du Québec. Il est bien évident que l’Association participera aux célébrations de 2008. Le programme n’est pas encore finalisé, mais le lieu de mémoire aura une place de choix dans les manifestations.

Frédéric Poidevin
Président

Contributions de la Société de généalogie à la mémoire commune : marques de reconnaissance

Contributions de la Société de généalogie à la mémoire commune : marques de reconnaissance

 

fournier

Madame Louise Harel, députée
d’Hochelaga-Maisonneuve remet la médaille
de l’Assemblée nationale du Québec à M. Marcel
Fournier en présence de M. Conrad Ouellon,
président du Conseil supérieur de la langue
française lors d’une cérémonie à la Maison
de la Généalogie le 16 mars 2007.

 

La Société généalogique canadienne-française s’est vue décerner le Prix du 3-Juillet-1608 par le Conseil supérieur de la langue française le 14 mars 2007, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans le Salon rouge de l’Assemblée nationale. Ce prix est accordé « à un organisme oeuvrant en Amérique du Nord pour les services exceptionnels rendus à l’ensemble de la francophonie nord-américaine ».

Le président de cet organisme, M. Marcel Fournier, a reçu, quant à lui, la Médaille de l’Assemblée nationale le 16 mars suivant à la Maison de la Généalogie. La Médaille lui a été remise par Mme Louise Harel, députée du comté Hochelaga-Maisonneuve pour avoir contribué, par ses travaux en histoire et en généalogie, à cimenter davantage les liens entre Québécois et francophones des deux côtés de l’Atlantique.

M. Fournier est membre de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs à titre de président du Comité commémoration, généalogie, toponymie.

La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs vous invite à vous rendre sur le site Internet de la Société généalogique canadienne-française à l’adresse suivante http://www.sgcf.com/prix1608.php .

Gilles Durand

Cartes des lieux de mémoire communs – Des guides patrimoniaux pour les Français et les Québécois en 2008.

Cartes des lieux de mémoire communs –
Des guides patrimoniaux pour les Français et
les Québécois en 2008.

 

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Crédits : Janine et Bernard Héraud-Giraud

La Régionale Aisne-Québec de l’Association France-Québec s’est fait l’hôte, les 27 et 28 avril 2007, d’une rencontre d’une journée et demie portant sur le projet de publications de guides patrimoniaux pour le territoire national français accompagnés de cartes géographiques.

Le projet, ayant fait l’objet d’échanges au cours de ces deux jours, est mené par une équipe de membres de l’Association France-Québec et de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC), section française, dont les activités sont coordonnées sur le plan national par Gilbert Pilleul et par Janine Giraud-Héraud, cette dernière agissant à titre de chargée de mission. À cette occasion, l’activité réunissait des participants du nord de la France, ceux du sud devant se réunir à Bergerac à la mi-mai.

Au cours de cette journée et demie, les participants ont discuté du chemin parcouru depuis 2002 en vue de mettre en commun et d’harmoniser les travaux accomplis jusqu’à ce jour. Les résultats finals sont prévus pour 2008, l’année du 400e anniversaire de la fondation de Québec :des guides patrimoniaux visant à rappeler aux Français et aux Québécois que la France garde toujours les traces des grandes choses qu’ils ont faites ensemble, et à rendre plus vivante, ressussupr au besoin, la mémoire commune que renferment tous ces villages, villes, ports d’embarquement, arsenaux, églises, etc. situés sur son territoire.

Les guides prévus présenteront les lieux jugés les plus importants sur le sol de France à l’origine de l’Amérique française, au moyen des biographies de ceux qui y ont vécu ou y sont passés, et d’une brève description de ces lieux envisagés comme l’un des maillons de la chaîne qui relie les deux côtés de l’Atlantique. Ces guides faciliteront aussi la visite de ces lieux en proposant des itinéraires de voyage. Une belle occasion pour les Français de se remémorer les contributions de leurs ancêtres au développement de l’Amérique, et pour les Québécois et francophones de se replonger aux sources d’une langue, de valeurs et d’une histoire partagées. Déjà quatre séminaires ont été tenus :

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Crédits : Janine et Bernard Héraud-Giraud
  • un premier à Aix-en-Provence en 2002 sur la mise en marche du projet;
  • un second au même endroit en 2004 sur les premiers lieux de mémoire à prendre place dans l’inventaire d’envergure nationale;
  • un troisième à Trappes en octobre 2006 sur la préparation de cartes régionales en fonction des données rassemblées dans l’inventaire;
  • un quatrième à Villers-Cotterêts en avril 2007 pour le nord de la France, répété en mai à Bergerac pour le sud de la France, sur le bilan du travail déjà réalisé en fonction des exigences de la publication.

Enfin, un atelier sur le projet est prévu le 18 juillet 2007, dans le cadre du 15e congrès commun des associations France-Québec/Québec-France sur le thème « Du Rhin au Saint-Laurent, emportés par le même courant, unis par le même océan », qui se tiendra à Strasbourg du 19 au 22 juillet 2007.

Les guides verront le jour en octobre 2008 dans le cadre des fêtes du 400e anniversaire de la fondation de Québec.

Que ce soit pour vous personnellement ou pour votre organisme, vous êtes chaleureusement invités à soutenir ce projet en utilisant le bon de pré-achat ci-joint.

Pour un avant-goût de ces douze guides nous vous invitons à consulter le site Web de l’Association France-Québec.

Gilles Durand

Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France. Un projet qui se poursuit et prend de l’ampleur.

Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France.
Un projet qui se poursuit et prend de l’ampleur.

Le projet portant sur l’inventaire des traces contemporaines de la Nouvelle-France dans le paysage nord-américain se poursuit toujours. Le modèle de l’inventaire du projet pilote Québec/Poitou-Charentes a été exporté dans d’autres provinces canadiennes où plusieurs institutions universitaires collaborent à l’enrichissement de la base de données.

Le réseau d’institutions intéressées à travailler à l’extension de l’inventaire à l’ensemble du territoire canadien comprend :

  • CIEQ-Laval;
  • le Programme d’Études canadiennes et la Chaire de recherche du Canada sur les paysages culturels du Collège Glendon (Toronto, Ontario) pour le chantier ONTARIO-OUEST;
  • le Centre d’études acadiennes de l’Université de Moncton (Moncton, Nouveau-Brunswick) pour le chantier ATLANTIQUE;
  • l’Institut français de l’Université de Regina (Regina, Saskatchewan) et l’Institut franco-ontarien de l’Université Laurentienne (Sudbury, Ontario) travaillent de concert au premier chantier;
  • le Musée acadien de l’Île-du-Prince-Édouard (Miscouche, Île-du-Prince-Édouard) et le Centre acadien de l’Université Sainte-Anne (Pointe-de-l’Église, Nouvelle-Écosse) collaborent au second.

Cette extension est soutenue financièrement par le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC). Les premiers résultats peuvent être consultés sur le site de l’inventaire.

Ce projet est suivi par le comité «Inventaire» de la CFQLMC que préside Marc St-Hilaire.

Daniel Lauzon
Conseiller en patrimoine
Direction du patrimoine
Ministère de la Culture et des Communications et de la Condition féminine

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française Lancement du site Web le 18 octobre 2007, à Québec

Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française
Lancement du site Web le 18 octobre 2007, à Québec

 

Le projet d’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française, initié dès 2001 par le président fondateur de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, M. Marcel Masse, en est maintenant à ses premières phases de réalisation. Les 30 à 40 premiers articles, sur un total prévu de 600, seront mis en ligne à l’automne 2007, accompagnés d’un grand nombre de documents complémentaires textuels, visuels, sonores et audio-visuels. Le lancement officiel du site Web de l’Encyclopédie aura lieu à Québec, dans le cadre du congrès conjoint de l’Association canadienne d’ethnologie et de folklore et de l’American Folklore Society, le 18 octobre 2007.

 

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Clochers du Quartier latin, Québec, 1987
Crédit : © Martin Fournier

L’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française couvrira le patrimoine des communautés francophones du Canada et des États-Unis dans toute sa diversité spatiale et temporelle. Elle portera une attention spéciale au dynamisme qui caractérise ce patrimoine, marqué par l’intégration graduelle de plusieurs influences culturelles au cours de son histoire quatre fois centenaire. D’abord diffusée sur Internet, l’Encyclopédie constituera progressivement une source d’information inégalée sur l’ensemble du patrimoine de l’Amérique française, dont l’ampleur, la richesse et l’influence sur les autres cultures nord-américaines sont trop souvent méconnues.

L’Encyclopédie constituera également un lieu de réflexion sur les notions contemporaines de patrimoine, dont on perçoit de plus en plus nettement les dimensions dynamiques et créatives d’adaptation. Car si le patrimoine s’enracine dans la longue durée, il se transforme néanmoins de génération en génération, à l’exemple de tout héritage que le passage du temps modifie, épuise ou fructifie. En éclairant ces processus de formation et de transformation du patrimoine, dits de patrimonialisation, l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française sera un ouvrage particulièrement vivant, pertinent et actuel, destiné à un large public.

Martin Fournier
Coordonnateur de l’Encyclopédie du patrimoine culturel
de l’Amérique française

 

 TOUTE REPRODUCTION INTERDITE

 

L’initiation des jeunes au patrimoine à l’école

L’initiation des jeunes au patrimoine à l’école

Professeur d’histoire à l’école secondaire de l’Amitié de l’Assomption, Stéphane Vallée a été invité à participer, en mars 2007, à un stage de formation sur la gestion et l’administration de sites patrimoniaux mondiaux reconnus par l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Le stage de formation se tenait en Bourgogne et réunissait une trentaine de participants d’une dizaine de pays francophones. Il portait plus particulièrement sur la mise en valeur des sites patrimoniaux et l’accueil du public. Stéphane Vallée y a vu une occasion de se perfectionner en matière d’intégration du patrimoine à l’enseignement et à la formation qu’il dispense : activités culturelles sur le terrain, en compagnie d’experts, permettant l’acquisition de connaissances visuelles et sensorielles à celles déjà transmises dans la classe. Ce fut également pour lui l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine français, en particulier le plus vieux monastère du monde, l’Abbaye de Cluny, de même que de faire connaître en France la richesse du patrimoine québécois. Il s’est vu mandater par la Société de développement culturel de Terrebonne (SODECT) pour présenter le site historique de l’Île-des-Moulins ainsi que les projets de mise en valeur futurs qui y sont reliés.

Stéphane Vallée, qui assure la présidence du Comité jeunesse de la CFQLMC, revient avec deux projets importants pour ses élèves de l’école de l’Amitié de l’Assomption et pour la formation au patrimoine dispensée au Québec au niveau secondaire.

  • En premier lieu, il organise un échange entre le Québec et la France, qui permettra, en 2008, à une classe d’élèves français de venir au Québec et à sa propre classe de faire un séjour outre-Atlantique pour s’initier à la richesse du patrimoine historique et archéologique de la France.
  • En deuxième lieu, il étudie avec ses collaborateurs du Comité jeunesse la meilleure approche pour intégrer la formation au patrimoine aux programmes d’études secondaires au Québec.

Ces projets sont l’illustration d’efforts pour sensibiliser les jeunes au patrimoine.

Gilles Durand

 

Pointe-à-Callière présente une exposition sur l’une des plus belles collections amérindiennes au monde: Premières Nations, collections royales de France. Au fil des regards croisés

Pointe-à-Callière présente une exposition sur l’une des plus belles collections amérindiennes au monde:
Premières Nations, collections royales de France.
Au fil des regards croisés

 

 

NationsDans le cadre de son 15e anniversaire, Pointe-à-Callière présente, du 5 juin au 14 octobre 2007, une exposition aussi étonnante qu’originale : Premières Nations, collections royales de France. Cette exposition présente 85 objets choisis parmi les plus beaux des collections amérindiennes du musée du quai Branly, à Paris. Un partenariat de grand prestige pour Pointe-à-Callière avec ce musée d’envergure, tout juste inauguré en juin 2006, à Paris. Le musée du quai Branly possède l’une des plus riches collections au monde d’objets amérindiens des 18e et 19e siècles provenant de l’Est de l’Amérique du Nord. Appartenant à l’origine à des aristocrates de France, ou offerts en cadeau au roi, ces objets reflètent l’intérêt qu’a porté la France coloniale à la Nouvelle-France. Préservés au fil des siècles, ces objets d’une grande finesse d’exécution témoignent de la cohabitation des Amérindiens et des Français en terre d’Amérique. Ils évoquent la rencontre et le métissage, et témoignent souvent des alliances et de la cohabitation des Français et des Amérindiens. La collection du musée du quai Branly comporte autant de témoignages tangibles de ces contacts soutenus, que nous pourrons admirer grâce aux magnifiques peaux de cerf et de bison peintes, aux mocassins brodés, aux ceintures de wampum en coquillages, et combien d’autres objets admirables. Ces œuvres proviennent de régions s’étendant des Plaines de l’Amérique du Nord à la vallée du Saint-Laurent, de la Louisiane aux forêts subarctiques.

Les chemins de la rencontre

Quand Français et Amérindiens se croisent pour la première fois, ils ne peuvent imaginer que leur rencontre va changer à jamais l’histoire de ce continent; qu’elle va aussi transformer en profondeur leur manière de faire, d’échanger et de vivre.

Au temps où les Français apprennent des Amérindiens comment survivre dans un milieu naturel qui leur est étranger, les Amérindiens empruntent, adaptent et réinventent les matériaux et objets apportés par les premiers. Cette exposition porte sur la rencontre de ces deux univers, de ces deux mondes qui se croisent en Nouvelle-France, à travers le prisme amérindien et sa production culturelle.

Une alliance profitable

N’eut été de son alliance avec les peuples amérindiens, jamais la France n’aurait pu étendre son influence aussi longtemps et sur un territoire aussi immense au moment où ses effectifs étaient incomparablement plus faibles que ceux des autres nations européennes installées en Amérique. L’explorateur Bougainville lui-même, au 18e siècle, admettra que c’est par la faveur et l’affection des Amérindiens que la France a pu conserver le Canada aussi longtemps. C’est peut-être en raison de cette même « affection » que les Amérindiens ont su donner un relief aussi vif et aussi lumineux à certains objets destinés au souverain allié.

Des objets d’une grande beauté

Cette exposition met en valeur la qualité, la finesse et la richesse des savoir-faire amérindiens. Robe en peau de cerf peinte avec motifs de plumes d’oiseaux exotiques, coiffes à cornes fendues, sacs peints avec frange en piquants de porc-épic, colliers faits de coquillages, mocassins en pattes d’ours, carquois en peau de poisson, mitasses (ou jambières) brodées par de jeunes Amérindiennes initiées à la broderie par les Ursulines… L’ensemble nous touche non seulement par sa beauté, mais par son étrange familiarité. Nous apprendrons dans l’exposition dans quelles circonstances de tels objets étaient habituellement obtenus : durant des cérémonies diplomatiques – comme l’une des plus célèbres, la Grande Paix de Montréal en 1701 –, durant des échanges commerciaux, ou en dons lors de visites protocolaires de chefs amérindiens à Versailles.

Ces costumes, ornements, armes et outils, proviennent de groupes amérindiens extrêmement variés, disséminés sur un territoire immense : Naskapis du Labrador, Micmacs d’Acadie, Mohawks, Hurons et Abénaquis de la vallée du Saint-Laurent, Ojibwas de la région ouest des Grands Lacs, ainsi que d’autres nations comme les Illinois de la vallée du Mississippi et les Quapaws de l’Arkansas.

De la collecte exotique à la signification ethnographique

Recueillis par des explorateurs, des commerçants, des missionnaires ou des officiers en poste en Nouvelle-France ou en Louisiane, ces objets forment aujourd’hui un ensemble absolument unique. Ces objets, dont la beauté singulière ou exotique a attiré l’attention de collectionneurs français, ont été essentiellement apportés au roi afin de lui montrer les découvertes en Amérique. Ils ont aussi été ramenés en France et conservés dans les cabinets de curiosités pour des fins pédagogiques, pour les enfants de la Maison du roi, notamment, mais aussi à titre de collections des sciences naturelles, destinées à reconstituer le monde autour de soi.

Déplacés à maintes reprises depuis leur arrivée en France, c’est à la Révolution française qu’ils subissent les plus grands changements de propriétaires. Un grand mouvement de protection de ce patrimoine a alors permis de sauvegarder l’intégrité des collections. La majorité des objets proviennent du cabinet du roi. Ces objets ont ensuite été transférés à la Bibliothèque Nationale. Puis, à la Révolution, ils sont entreposés au Cabinet des Antiques (Cabinet des Médailles). En 1878, la collection est cédée au Musée d’ethnographie du Trocadéro. En 1937, ce musée devient le Musée de l’Homme. C’est cette collection qui a récemment été déménagée au musée du quai Branly.

Pointe-à-Callière, lieu de fondation de Montréal, s’intéresse aux liens qui unissent les Amérindiens aux habitants de la Nouvelle-France. L’exposition Premières Nations, collections royales de France s’inscrit dans ce désir de mettre en valeur ce patrimoine trop souvent méconnu. D’autres événements sont venus ou viendront enrichir cette thématique d’une grande richesse. Rappelons, en 2001, l’exposition 1701, La Grande Paix de Montréal, puis Iroquoiens du Saint-Laurent, peuple du maïs, présentée jusqu’en mai 2007; enfin, France/Nouvelle-France. Naissance d’un peuple en Amérique, une exposition conçue et réalisée par Pointe-à-Callière, en partenariat avec le Château des ducs de Bretagne, musée d’histoire de Nantes, a commencé sa tournée française le 9 mars dernier avant d’être présentée à Montréal à l’été 2008.

Premières Nations, collections royales de France est une exposition conçue et présentée au musée du quai Branly, Paris, sous la responsabilité scientifique de M. Christian Feest, commissaire de l’exposition.Pointe-à-Callière remercie le musée du quai Branly, Paris, ainsi que ses partenaires Patrimoine canadien, Tourisme Montréal, Air Canada, Historia, BOB, La Presse, The Gazette, le Centre Sheraton Montréal Hôtel.

Le Musée est subventionné par la Ville de Montréal.

Information :
Catherine Roberge
Responsable des communications
Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
(514) 872-7858

Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec)
H2Y 3Y5
Tél. (514) 872-9150
http://www.pacmusee.qc.ca
Matériel photographique : croberge@pacmusee.qc.ca

Quatre cents (400) ans de relations franco-québécoises : exposition et conférence par Alain Ripaux, vice-président de l’association « Frontenac-Amériques »

Quatre cents (400) ans de relations franco-québécoises :
exposition et conférence par Alain Ripaux,
vice-président de l’association « Frontenac-Amériques »

 

relations

Crédit : le peintre charentais Frédéric Mathias

Du 21 mai au 31 juillet 2007, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (Québec) présentera dans le cadre de ses salons de la rue Sherbrooke, l’exposition historique, philatélique et cartophile « De la Nouvelle-France au Québec contemporain », conçue et réalisée par Alain Ripaux, président de l’association française « Visualia Ile de France, cartophilie et illustration de La Poste et de France Télécom ».

Cette exposition a été présentée à Paris, dans de nombreuses villes françaises et visitée par plusieurs milliers de personnes. Elle évoque 400 ans de relations franco-québécoises, de Jacques Cartier et Samuel de Champlain à Charles de Gaulle et René Lévesque. De nombreux documents philatéliques, photographiques et cartophiles de valeur illustrent cette évocation historique.

À l’occasion du 40e anniversaire de la visite du général de Gaulle au Québec en juillet 1967, Alain Ripaux a prononcé une conférence sur le thème « Charles de Gaulle, une certaine idée du Québec » le 10 juin 2007 dans le cadre des salons de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Ce conférencier français a écrit deux livres de référence « Le Québec, une Amérique française » et « Images et Souvenirs du Poitou-Charentes », prononcé des conférences sur les relations franco-québécoises et la philatélie franco-canadienne.

Il est aussi à l’origine de plusieurs expositions historiques « Hommes et réalisations de la Ve République », « Le Québec, de Jacques Cartier à nos jours », « Napoléon et l’épopée impériale » qui ont connu un grand succès en France et en Belgique.

Il est rédacteur en chef de la revue Visualia, auteur de nombreux articles historiques et philatéliques en particulier dans la revue « France-Québec Magazine ».

Engagé depuis de nombreuses années dans les relations franco-québécoises, il est vice-président de l’association « Frontenac-Amériques », vice-président de « Paris-Quadricentenaire de Québec » et membre de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs.

Alain Ripaux
Vice-président de Frontenac-Amériques

Colloque de l’Association internationale des études québécoises: Culture québécoise et valeurs universelles

Colloque de l’Association internationale des études québécoises:
Culture québécoise et valeurs universelles

L’édition du 20 avril 2007 du Bulletin de l’Association internationale des études québécoises annonce la tenue d’un colloque qui traitera de spécificité et d’universalité de la culture québécoise.

Ce premier Colloque mondial de l’Association internationale des études québécoises et du Centre interuniversitaire d’études québécoises aura lieu à l’Université Laval, Québec, du 29 octobre au 1er novembre 2008.

Il aura pour thème : CULTURE QUEBECOISE ET VALEURS UNIVERSELLES

Nous vous invitons à visiter le site de l’Association internationale des études québécoises.

Congrès annuel des sociétés historiques et scientifiques à Québec. Plus de 30 thèmes à explorer. Inscrivez une communication avant le 30 septembre 2007.

Congrès annuel des sociétés historiques et scientifiques à Québec. Plus de 30 thèmes à explorer.
Inscrivez une communication avant le 30 septembre 2007.

Une première pour le Comité des travaux historiques et scientifiques (Cths). À l’occasion du 400e anniversaire de la fondation de Québec, le Comité organise le Congrès annuel des sociétés historiques et scientifiques dans cette ville du 2 au 8 juin 2008. Le thème retenu est « Migrations, transferts et échanges de part et d’autre de l’Atlantique : Europe, Canada, Amérique ».

Le programme d’appel à communications comprend 32 pages : les suggestions de sujets à traiter ne manquent pas. Inscrivez-vous comme auditeurs mais aussi comme intervenants. Le défi est de taille. Peut-être en arrivera-t-on à déceler un nouveau caractère de la francophonie, qui est passé de la défense du français dans les années 1960 à celle de la diversité culturelle par la suite.

Le lecteur trouvera ci-dessous des informations sur le Cths, sur le congrès 2008 de même que la table des matières du programme d’appel à communications.

Gilles Durand

Qui compose le Comité des travaux historiques et scientifiques?

Créé par Guizot en 1834, le Cths a, dès son origine, publié les Documents inédits de l’Histoire de France. Il a la tutelle des sociétés savantes, il continue à publier, outre l’édition de textes, des ouvrages de recherche et d’enseignement universitaire. Il organise depuis 1861 le congrès national des sociétés savantes, actuellement congrès des sociétés historiques et scientifiques. Il a pris son nom actuel en 1881.

Le Comité des travaux historiques et scientifiques est actuellement un “institut” dépendant de l’École nationale des chartes.

Il est organisé en 9 sections disciplinaires. Par ses différentes fonctions, le Cths est le lieu de rencontre de la recherche publique et de la recherche associative.

Le 133e congrès national des sociétés historiques et scientifiques 2008 – Québec

Le congrès des sociétés historiques et scientifiques se réunit chaque année dans une ville universitaire française. Interdisciplinaire, il a pour mission de favoriser les échanges entre la recherche associative, les études doctorales et la recherche universitaire.

Il rassemble plus de 700 participants et entend chaque année plus de 400 communications. Les actes sont publiés par les éditions du Cths.

À l’occasion du 400e anniversaire de la fondation de Québec, le 133e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, organisé par le Comité des travaux historiques et scientifiques, se tiendra dans cette ville.

Le thème retenu pour le congrès, « Migrations, échanges et transferts de part et d’autre de l’Atlantique : Europe, Canada, Amérique », correspond à la volonté du Cths d’inscrire ses travaux dans l’espace de la francophonie et de développer une réflexion féconde sur les liens et les échanges très divers qui se sont établis, depuis quatre siècles, entre les deux rives de l’Atlantique, sur les enrichissements mutuels qui en ont résulté.

Ce sera ainsi l’occasion de confronter des points de vue, de mettre en relations des chercheurs de toutes disciplines et des deux continents qui s’intéressent aux mêmes problèmes mais avec des héritages différents et des pratiques qui ont suivi leurs voies propres, de mieux connaître des traditions historiographiques différentes.

Ces informations sont tirées du site Web du Cths auquel on pourra se référer pour des informations additionnelles.

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cfqlmc.fr@hotmail.com
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