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Bulletin n°28, mai 2009

Le point sur les activités restantes en 2008 et celles qui se poursuivront en 2009

Calendrier des événements organisés en France et au Québec
pour célébrer le 400e anniversaire de fondation de Québec

 

En 2009, on pourra encore voir ou revoir certaines expositions dans les musées du Québec ou bien aller visiter quelques expositions virtuelles organisées par certaines institutions françaises ou canadiennes à l’occasion de ce 400e . De plus, il sera toujours possible de se référer aux nombreux ouvrages : encyclopédies, livres et revues, qui prolongent pour le plus grand bénéfice des adeptes des lieux de mémoire communs franco-québécois, cette année 2008 de célébrations et de commémorations de la fondation de Québec en 1608.
 

Expositions se poursuivant en 2009 à Québec

Champlain retracé, une œuvre en trois dimensions
Centre d’interprétation de la Place Royale
Musée de la Civilisation
www.mcq.org/fr/cipr
 
 
 
 

Expositions virtuelles

Nouvelle- France Horizons nouveaux : Histoire d’une terre française en Amérique
Direction des archives de France
Bibliothèque et archives du Canada
www.archivescanadafrance.org
 

La nouvelle France- ressources françaises
Musée virtuel de la Nouvelle France et autres sites
www.culture.gouv.fr/culture/

 

Aux sources de la Nouvelle-France
Bibliothèque er archives du Canada
www.collectionscanada.gc.ca

 

 

Quelques ouvrages

La Revue Cap-aux-Diamants : deux numéros consacrés au 400e (nos 93 et 94)
– No 93 : Québec 400 ans – Histoire et lieux de mémoire
– No 94 : Québec 1608-2008 : quatre cents ans d’histoire politique

Ces villes et villages de France, …berceau de L’Amérique française
Collection de 12 livrets réalisés par les bénévoles des Associations régionales de France-Québec
en partenariat avec la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs
Association Terres de Provence-Québec
Association France-Québec
Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs
www.quid.fr/communes

Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France
Centre interuniversitaire d’études québécoise de l’Université Laval
Avec la collaboration de nombreux partenaires français et québécois
http://www.memoirenf.cieq.ulaval.ca/

L’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française
Ouvrage collectif associant centres de recherches québécois, français et américains
Sous la direction de l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval
www.ameriquefrancaise.org

Samuel de Champlain, l’entrepreneur,le rêveur
Auteur : Maurice K. Séguin
Edition Septentrion

http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/Livre.asp?id=2856

France-Canada-Québec, 400 ans de relations d’exception
Ouvrage collectif sous la direction de Serge Joyal et Paul Linteau
Presses de l’université de Montréal

l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française – de nouveaux textes ajoutés

l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française

Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française

 

par Gilles Durand

 

Un projet en marche

L’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française – sur support numérique et, à terme, sur support papier – continue de s’enrichir : à ce jour, 61 articles ont été déposés sur le Web sur un total prévu d’environ 600; 46 autres articles sont en développement.

 

Les nouveautés

Parmi les cinq articles déposés récemment, trois apportent une contribution significative à une meilleure connaissance des traces de la Nouvelle-France : Le lexique du parler canadien-français du père Potier par Marcel Bénéteau; La collection Coverdale par Nathalie Hamel; Le métier d’ébéniste au Québec par Céline Dubord. Ces trois articles présentent chacun à leur façon la couleur particulière que l’héritage, apporté de France par nos ancêtres, a pris au contact du Nouveau Monde : ils traitent respectivement du parler français à Québec et dans la région de Détroit, d’objets de la vie quotidienne, céramique, pièces de vaisselle, équipement de chasse et de pêche, etc. de même que d’un savoir-faire, le travail du bois depuis le chêne et le noyer en passant par les bois exotiques comme l’ébène et ce, à compter du 14e siècle.

 

Le site Web de l’Encyclopédie

Pour en savoir davantage sur le riche patrimoine des Francophones du continent, ses manifestations et ses expressions, comment il s’est formé et a été transformé par les communautés qui en ont la responsabilité de la garde et de la mise en valeur, consulter le site Web de l’Encyclopédie. http://www.ameriquefrancaise.org/fr/

Le 150e de la présence du Consulat de France à Québec

Le colloque sur le 150e anniversaire
du Consulat général de France à Québec (1859-2009)

Le colloque sur le 150e anniversaire du Consulat général de France à Québec
(1859-2009) a été un franc succès.

Les « Actes du colloque » sont maintenant disponibles.

Pour en savoir plus, consultez le texte :
La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoires communs
rappelle pour une deuxième fois les 150 ans de relations France-Québec
.

Le mois de septembre 2009, marquera le 150e anniversaire de l’établissement du Consulat général de France à Québec.

Suivant de quelques années la venue du premier navire français depuis la conquête, la corvette « La Capricieuse », la fondation du Consulat général concrétisait le rétablissement d’une relation officielle entre Paris et Québec.

Au-delà de l’histoire d’un poste diplomatique, qui migra pendant quelques années à Montréal, les 150 ans du Consulat général de France à Québec illustrent éloquemment l’évolution et l’affirmation d’une relation particulière entre la France et le Québec.

Pendant un siècle et demi, l’action du consulat général s’est développée et modulée selon des périodes et des contextes sociopolitiques différents.

Pour commémorer ce jalon important d’une histoire partagée que fut la fondation du Consulat général et en mesurer toute l’importance, la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC) organise un colloque d’une journée, répartie en trois temps :

  • un premier atelier à portée historique mettra en lumière des aspects particulièrement significatifs de l’histoire du Consulat général;
  • un deuxième atelier permettra de recueillir et de partager des témoignages originaux ou inédits d’acteurs politiques et diplomatiques privilégiés de la relation franco-québécoise;
  • enfin, un troisième atelier, sous forme de table-ronde, offrira un espace de réflexion et de débats sur les nouvelles perspectives et les nouveaux courants qui peuvent nourrir les échanges entre Français et Québécois.

Ce colloque, animé par des acteurs et des praticiens de la relation franco-québécoise, constitue une occasion de mieux connaître une histoire à bien des égards méconnue du grand public.

Date : le mardi 8 septembre

Lieu : Musée de la civilisation du Québec, 85, rue Dalhousie, Québec.

Pour connaître la programmation

Vous pouvez faire votre inscription par courriel en reproduisant toutes les informations suivantes et en les acheminant à : cfqlmc.secretariat@yahoo.ca

  • Nom et prénom :
  • Organisme :
  • Adresse :
  • Ville :
  • Code postal :
  • Téléphone :
  • Courriel :
  • Repas du midi au Musée de la civilisation : Oui ____ Non _____
    (20 $ payable au moment de l’inscription)

Vous pouvez également remplir le formulaire, l’imprimer et le retourner à l’adresse suivante :

Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs

9, place-Royale,

Québec (QC) G1K 4G2

L’activité est gratuite cependant l’inscription est obligatoire et doit se faire au plus tard le 31 juillet 2009 car le nombre de places est limité.

Colloque, publications, expositions et autres activités commémoratives de la guerre de Sept Ans et de la mort de Montcalm

La guerre de Sept Ans et la mort de Montcalm
Colloque, publications, expositions et autres activités commémoratives

 

par Gilles Durand

 

Le colloque
À l’occasion du 250e anniversaire de la bataille des plaines d’Abraham et de la mort de Montcalm, un colloque sous le thème de La guerre de Sept Ans en Amérique et ses conséquences se tiendra à la Chapelle du Musée de l’Amérique française, le mardi 15 septembre 2009. Dans le but d’aider à mieux comprendre les causes, le sens et le contexte de la guerre de Sept Ans, des spécialistes de l’histoire moderne, coloniale et militaire prendront la parole au cours de cette journée.

 

Publications et expositions

D’autres activités de commémoration sont prévues au Québec et en France en septembre et octobre 2009, par exemple, pour le Québec, le lancement de quatre publications, soit un numéro thématique de la revue Cap-aux-Diamants, des livres : Québec, ville assiégée 1759-1760 de Jacques Lacoursière et Hélène Quimper; l’Année des Anglais de Gaston Deschesne et Québec ville cible de Gérard Filteau et Denis Vaugeois, de même que la présentation de deux expositions.

 

La programmation

Consulter le site Web de la Société généalogique canadienne-française pour des informations additionnelles sur le colloque et l’ensemble des activités prévues au Québec et en France.

 

http://www.sgcf.com/projetmontcalm.pdf

Conférences introductives à l’Amérique française

Conférences introductives à l’Amérique française

 

Bernard Émont

Président du Groupe de recherche sur les écrits canadiens anciens (GRECA) de la Sorbonne

Directeur administratif de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC-section France)

 

Des conférences

En cette année 2009, pour la deuxième année consécutive, et dans le sillage d’une conférence d’introduction donnée par Jacques Portes, professeur à l’Université de Paris VIII-Saint-Denis, sur 150 ans de relations de la France et du Québec, Bernard Émont relance le programme d’introduction à l’Amérique française, à la Maison des Sciences de l’Homme, de Paris, 54 boulevard Raspail ( métro : Sèvres Babylones).

 

Le programme se présente sous forme de modules, à raison d’un module par mois, de 18h à 20h :

  1. deux modules d’histoire :
    • Histoire de la Nouvelle-France. Le premier module a déjà eu lieu le mercredi 8 avril. Marina Zito, professeur à l’Université orientale de Naples, spécialiste des écrits de la Nouvelle-France, est venue parler de la nation iroquoise dans la correspondance de Marie de l’Incarnation, la célèbre Ursuline, auteur de plus de 10 000 lettres;
    • Histoire du Canada français, de 1760 à nos jours (le 7 mai).
  2. deux modules sur la littérature québécoise et les autres littératures du Canada francophone :
    • littérature ancienne des origines à l’aube du XXe siècle (3 juin);
    • littérature contemporaine (1er juillet).
  3. trois modules sur la civilisation canadienne-française :
    • l’adaptation à l’espace, au froid et à l’altérité (septembre, à préciser);
    • architecture (octobre, à préciser);
    • peinture et arts plastiques (novembre, à préciser);
    • cinéma (décembre, à préciser).

 

Ces différents modules seront animés par des spécialistes français et québécois, pour la plupart.

 

Un livre mémorial du quadricentenaire de la ville de Québec

Le président du GRECA a aussi agi comme directeur d’une toute récente publication intitulée « Ils l’appelaient Nouvelle-France… » (Collection« Passage Nord-Ouest », Paris, Le Bretteur, 2009, 304 p.). L’ouvrage présente une Introduction à la Nouvelle-France et les Actes des journées d’études sur les mythes et rêves fondateurs de l’Amérique française tenues à la Maison de la recherche de la Sorbonne les 21 et 24 mai 2008. Plus de 26 intervenants y ont contribué par un travail de recherche approfondi.

 

Visiter aussi le site Web de l’Association internationale des études québécoises (AIEQ)

Pirates, corsaires et flibustiers : une exposition qui enrichit la mémoire franco-québécoise

Pirates, corsaires et flibustiers : une exposition qui enrichit la mémoire franco-québécoise

 

par Gilles Durand

 

Pirates, corsaires et flibustiersPrésentation de l’exposition

Le musée d’archéologie et d’histoire de Montréal Pointe-à-Callière présentera du 20 mai 2009 au 3 janvier 2010 une exposition sur les pirates, corsaires et flibustiers qui ont sillonné l’Atlantique en bordure de la côte est de l’Amérique du Nord, et la mer des Caraïbes du 16e au 19e siècle. Les visiteurs pourront se familiariser avec le type d’embarcation utilisé – le musée a su relever le défi de reconstruire un vaisseau grandeur nature de l’époque – par les corsaires et les pirates et les objets de leur vie quotidienne, vaisselle d’étain, coffre, armes à feu, etc.

 

La dimension mémoire franco-québécoise de l’exposition

Si les pirates et les flibustiers sillonnaient les mers et écumaient les côtes à titre personnel, les corsaires, eux, étaient des membres de la Marine agissant au nom du roi. Ces derniers étaient munis de lettres officielles leur permettant d’attaquer et de piller les navires et les possessions de l’État ennemi. Comme pour d’autres nations, la piraterie a fait partie de la stratégie navale française aux 17e et 18e siècles.

 

Une excellente occasion de se divertir et d’apprendre son histoire

Pour une excellente occasion de divertissement, tout en connaissant mieux un passé qui n’a pas sans avoir été mouvementé en de nombreuses occasions, visiter l’exposition Pirates, corsaires et flibustiers.

 

http://www.pacmusee.qc.ca/pages/Expositions/temporaires/a_venir_2.aspx?lang=FR-CA

Exposition L’État et le citoyen du Régime français à la Révolution tranquille

Exposition L’État et le citoyen du Régime français
à la Révolution tranquille

 

Le Centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) présente l’exposition L’État et le citoyen du Régime français à la Révolution tranquille du 5 mai au 1er novembre 2009.

 

Cette exposition fait connaître la ville de Québec dans sa dimension « siège du gouvernement ». Le visiteur pourra suivre l’évolution de la ville depuis la Nouvelle-France et prendre conscience de l’impact, qui découle de son rôle de capitale, au niveau de l’architecture, du personnel rattaché à l’administration publique – autrefois l’intendant, aujourd’hui les ministères –, des manifestations publiques et de la vie des citoyens.

 

Pour de l’information additionnelle, consulter le dépliant Calendrier des activités publiques de BAnQ, mars, avril, mai 09, à la page 8

http://www.banq.qc.ca/documents/activites/calendrier/CAP_2009-03-04.pdf

Exposition La traversée des manuscrits

Exposition La traversée des manuscrits

 

Le Centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) présente l’exposition La traversée des manuscrits du 5 mai au 1er novembre 2009. L’exposition a été préparée par BAnQ et les Archives départementales de la Charente-Maritime.

 

Le visiteur aura une excellente occasion de se familiariser avec des manuscrits conservés en France, plus précisément à La Rochelle, principal port d’embarquement à l’époque : les contrats d’engagement. Ces documents témoignent d’un système de peuplement de la Nouvelle-France par le biais d’engagés. Les engagés, des hommes célibataires artisans, domestiques ou paysans, qui représentent entre 15% et 20 % de l’émigration française, s’engageaient devant notaire pour trois ans à travailler pour un seigneur, un marchand ou une communauté religieuse en échange de la prise en charge de leur voyage, de leur nourriture et d’un salaire. À la fin du contrat, ils pouvaient soit demeurer dans la colonie et obtenir une terre à cultiver, soit retourner dans la mère patrie, ce que la grande majorité a fait.

 

Pour de l’information additionnelle, consulter le dépliant Calendrier des activités publiques de BAnQ, mars, avril, mai 09, à la page 9 http://www.banq.qc.ca/documents/activites/calendrier/CAP_2009-03-04.pdf

Commémoration du 475e anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier dans la baie de Gaspé

Commémoration du 475e anniversaire de l’arrivée de
Jacques Cartier dans la baie de Gaspé

 

En 2009, la Ville de Gaspé fête le 475e anniversaire de l’entrée de Jacques Cartier dans la baie de Gaspé. Le 24 juillet 1534, le célèbre explorateur y plantait une croix.

 

Plusieurs activités de commémoration et événements sont programmées tout au long de l’année : concerts, spectacles, festivités, etc. Mentionnons, entre autres :

Le 24 juin, l’ouverture du nouveau bâtiment du Musée de la Gaspésie, qui maintient également un service agréé d’archives privées, et le dévoilement officiel de la nouvelle exposition permanente « Gaspésie… Le grand voyage! »; http://www.museedelagaspesie.ca

Les 13, 14 et 15 juillet, le Carrefour des associations Québec-France et France-Québec. Le réseau a pour but de mieux faire connaître la France et le Québec. Il désire par cette activité amener ses membres à réfléchir à de nouvelles pistes pour renforcer la coopération et, par là, orienter l’action des prochaines années. http://www.quebecfrance.qc.ca/carrefour.ws

Nouvelles du comité Commémoration, généalogie et toponymie de la Commission franco-québécoise-section Québec

Nouvelles du comité Commémoration, généalogie et toponymie
de la Commission franco-québécoise-section Québec

 

par Marcel Fournier, président du Comité

 

150e anniversaire du Consulat de France à Québec

La CFQLMC soulignera le 150e anniversaire de la création du Consulat général de France à Québec en septembre prochain. Cette commémoration sera marquée par la tenue d’un colloque qui se tiendra le mardi 8 septembre 2009, dans l’auditorium du Musée de la civilisation. Pour l’occasion, deux publications seront éditées : un encart d’une vingtaine de pages dans la revue Cap-aux-Diamants qui proposera plusieurs textes pour souligner cet anniversaire et un répertoire de l’état civil du Consulat de France à Québec et à Montréal, publié par la Société de généalogie de Québec.

 

Nous vous informerons prochainement des modalités de participation au colloque du 8 septembre prochain. Pour plus de renseignements, consulter le site de la CFQLMC.

 

250e anniversaire de la guerre de Sept Ans et de la mort du marquis de Montcalm

À cette occasion, plusieurs activités de commémoration se tiendront en France et au Québec dans le respect de ces événements qui ont marqué l’histoire du Québec. Vous trouverez sur le site de la Société généalogique canadienne-française le programme des activités ainsi que le programme détaillé du colloque sur la guerre de Sept Ans qui aura lieu au Musée de l’Amérique française le 15 septembre 2009. Vous recevrez au début du mois de mai les informations pour vous inscrire à ce colloque international.

 

http://www.sgcf.com/projetmontcalm.pdf

 

Le livre Combattre pour la France en Amérique est disponible sur commande seulement. Vous pouvez commander un exemplaire de ce livre en remplissant le coupon-réponse sur le site de la Société généalogique canadienne-française, une aubaine pour un livre relié de 624 pages.

 

367e anniversaire de la fondation de Montréal

À l’occasion du voyage en France de 35 généalogistes québécois qui participeront au congrès national de généalogie de France du 22 au 25 mai prochain à Champs-sur-Marne, les Québécois seront aussi présents aux activités marquant le 367e anniversaire de la fondation de Montréal à Neuville-sur-Vanne à l’invitation de M. Jacques Cousin, président du Comité Chomedey de Maisonneuve.

 

400e anniversaire de la venue de Champlain dans la vallée du Richelieu

La Société d’histoire des Riche-Lieux et les Amis des Patriotes (Onil Perrier) organisent différentes activités de commémoration dans la vallée du Richelieu et au lac Champlain pour souligner le 400e anniversaire de la découverte du lac Champlain par le fondateur de Québec.

 

Pour l’occasion, un voyage est organisé au lac Champlain du 26 au 28 juin 2009 pour souligner cet anniversaire. Pour plus de renseignements, vous pouvez communiquer avec M. Onil Perrier au 450 787-3229. Pour faire le lien entre les sociétés d’histoire et la CFQLMC, je participerai le 25 avril prochain à une rencontre avec les sociétés d’histoire de la Montérégie.

 

350e anniversaire de l’arrivée à Montréal des Soeurs hospitalières de Saint-Joseph

En 2009, la congrégation des Sœurs hospitalières de Saint-Joseph célébrera le 350e anniversaire de l’arrivée des premières religieuses à Montréal. Un programme d’activités de commémoration a été conçu pour souligner cet événement; de même, une exposition se tiendra au Musée des Hospitalières à Montréal.

 

Activités des partenaires de la CFQLMC

  • Fédération des familles-souches du Québec (FFSQ)

 

La FFSQ tiendra son congrès annuel à Trois-Rivières, les 25 et 26 avril prochain, à l’Hôtel Delta sous le thème Entre généalogie, histoire et patrimoine.

Pour information : http://www.ffsq.qc.ca/

  • Fédération des sociétés d’histoire du Québec (FSHQ)

 

La FSHQ tiendra son congrès annuel à Baie-Comeau, les 29, 30 et 31 mai 2009, sous le thème : Côte Nord, Terre de Convergence.

Pour informations : http://www.histoirequebec.qc.ca/Congres2009/congresin2009.htm

  • Fédération québécoise des sociétés de généalogie

 

La Fédération québécoise des sociétés de généalogie tiendra son colloque annuel à Trois-Rivières, le 13 juin 2009, à l’occasion du 25e anniversaire de sa fondation.

Pour informations : http://www.federationgenealogie.qc.ca/

  • Association Québec-France

 

Les associations Québec-France et France Québec organisent un Carrefour à Gaspé, les 13, 14 et 15 juillet prochain, à l’occasion du 475e anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier à Gaspé.

Pour information : http://www.quebecfrance.qc.ca/carrefour.ws

Des milliers de noms de lieux français de l’Ouest canadien

Des milliers de noms de lieux français de l’Ouest canadien

 

Carol J. Léonard
Campus Saint-Jean
University of Alberta
8406, 91 Street, Edmonton,
Alberta, Canada T6C 4G9
Téléphone : 780 465-8729
Appel sans frais (Amérique du Nord seulement) : 1-800-537-2509
Télécopieur : 780 465-8760

 

Depuis plus de 250 ans, les « Français d’Amérique » ont foulé le sol d’une vaste région que l’on dit être « l’Ouest canadien ». Ils l’ont marquée de leurs empreintes. L’une d’entre elles est la toponymie. Les plus anciens noms de lieux marqués du sceau de la langue française remontent au Régime français. Portage la Prairie, Fort-à-la-Corne, Le Pas, rivière Rouge, lac des Bois sont aujourd’hui d’un emploi fréquent, familier, anodin même. Ils figurent au nombre des vestiges d’une époque où la France pouvait réclamer pour elle la majeure partie du continent. Cette période a été suivie de la Conquête anglaise. Le commerce des pelleteries, moteur de l’économie et de la découverte, a par la suite repris sous l’initiative des marchands de Montréal et de Québec. En cela, ils ont été puissamment épaulés par les voyageurs, ces pagayeurs réputés infatigables. Ils ont alors repris la route de l’Ouest pour atteindre à nouveau les rives de la rivière Saskatchewan qu’ils avaient quittées quelques années plus tôt pour se porter à la défense de la colonie. De retour sur la Saskatchewan, ils ont poursuivi leur avancée vers l’ouest et remontèrent les rivières Maligne et la Pente pour atteindre la rivière aux Anglais (la Churchill). Elle leur permit d’atteindre le formidable portage la Loche, puis la petite rivière à l’Eau claire (Clearwater River), porte d’entrée menant à la rivière Athabasca et au lac du même nom. C’est de là, grâce à leur aide, qu’Alexander Mackenzie allait parcourir, en s’exprimant le plus souvent en français, la distance qui le séparait de l’océan Pacifique, cette mer de l’Ouest tant espérée.

 

Empreinte des premiers Français

Les voyageurs, rappelons-le, étaient francophones dans leur vaste majorité. Au fil de l’eau, ils ont répandu des noms à leur image et à celle des occupants amérindiens. Encore aujourd’hui, certains toponymes de l’Ouest perpétuent le souvenir de leurs passages. Ces noms se présentent en contrepoint de l’histoire de provinces dont les débuts se voulaient résolument britanniques. Île-à-la-Crosse, Lac la Ronge, Lac la Plonge, Qu’Appelle River, Roche Miette, Lac des Arcs sont les noms de lieux aux origines françaises les mieux visibles et les plus fréquemment entendus. Ils ornent des entités dont les dimensions respectables laissent supposer l’importance du rôle qu’elles ont pu jouer dans l’Histoire.

 

Empreintes subséquentes

Avant qu’ils ne s’évanouissent dans les replis de l’Histoire, les Voyageurs et leurs épouses amérindiennes donnèrent naissance à la nation métisse. Celle-ci prit le relais et maintint en maints lieux les désignations françaises héritées de leurs pères. Cette nation a été évangélisée par des missionnaires principalement catholiques et français. Peu de décennies après, survint la colonisation. Subite et massive, elle modifia profondément le paysage et la toponymie de tout l’Ouest. Les vastes prairies se constellèrent d’une multitude de nouveaux noms. C’est ainsi qu’un nombre incalculable de toponymes français n’occupa désormais que les replis des mémoires et les pages des documents anciens. La langue anglaise réclama pour elle une place dominante qu’elle n’a plus jamais quittée. Ainsi, l’Ouest canadien a-t-il acquis le visage toponymique qu’on lui connaît aujourd’hui.

 

Projet de répertoire des toponymes

Aujourd’hui, la toponymie officielle d’origine et d’influence françaises dans l’Ouest ne contient que les fragments de celle en usage depuis l’origine de la présence française sur ce vaste territoire jusqu’à nos jours. Les recherches effectuées en Saskatchewan, si tant est qu’on puisse les dire achevées, nous ont permis d’y découvrir plus de 2 500 noms de lieux. Celles que nous avons entreprises il y a trois ans en Alberta et depuis peu au Manitoba, nous autorisent à entrevoir la possibilité de constituer un répertoire contenant plus de trois fois ce nombre. Et, ce n’est là que la pointe de l’iceberg… ou à peine plus. À titre de comparaison, rappelons que la totalité des toponymes officiels de l’Alberta s’élève à tout juste 9 300. Sous ce rapport, l’étendue de la nomenclature des toponymes d’origine et d’influence françaises de l’Ouest est considérable.

 

Sources à prendre en compte

Longue et astreignante, sans jamais être fastidieuse, la quête de ces toponymes ne connaît qu’une exigence : ne négliger aucune source. Il faut tout passer au peigne fin : cartes anciennes et récentes, journaux de traite, contrats d’engagement, récits de voyage, carnets et livrets d’arpenteurs, comptes rendus officiels des débats, documents de la session, journaux de la Chambre des communes, correspondance des ministères (de l’Intérieur, des Postes, du Commerce), actes de concessions de terres, inventaires et bottins anciens, almanachs et annuaires, quotidiens, hebdomadaires et mensuels anciens, autobiographies et livres-souvenirs de municipalités ou encore ceux d’arrondissements scolaires. Et pourtant, aux recherches les plus tenaces, la réalité impose ses limites. Tout ne peut être exhumé. On le sait, les anciens voyageurs du temps de la retraite, les Métis et les colons des premières heures de la colonisation ne pratiquaient pas l’écriture. Peu d’entre eux nous ont laissé des traces qui nous renseignent sur les pratiques dénominatives en langue française à leur époque. Dans la vaste majorité des cas, nous devons à des tiers d’avoir pris en note ces milliers de noms qui, sans leur exceptionnel et précieux concours, auraient sombré dans l’oubli. C’est à la plume d’officiers anglais des compagnies de traite, à celle de missionnaires, de visiteurs, d’arpenteurs ou de chroniqueurs que nous devons de redécouvrir ces multitudes de noms. Malheureusement, ils ne pouvaient être présents à tout, ni tout noter.

 

Les révélations d’une toponymie

Plus encore que de retracer l’histoire de la toponymie française de l’Ouest canadien, ce qu’elle est devenue, ce qu’il nous en est resté, nos recherches visent à en suivre et à en caractériser l’évolution pour en saisir la dynamique qui a régi son apparition, sa disparition, mais aussi le maintien d’appellations jusqu’à nos jours. Elles poursuivent aussi l’ambition de rendre compte de la diversité et des multiples traits qu’a acquis ce patrimoine méconnu au fil du temps.

 

Carte des noms de lieux

En terminant et pour illustrer notre propos, nous vous proposons une carte ainsi qu’une liste de quelques noms figurant à notre répertoire des toponymes d’origine et d’influence françaises dans les provinces de l’Ouest. Cette liste est constituée de noms rencontrés sur la rivière Churchill et son bassin entre le Manitoba et l’Alberta. Quant à la carte, elle illustre l’état des recherches actuelles. On y découvre les lieux de la Saskatchewan et de l’Alberta qui ont été ou sont encore désignés de noms d’origine et d’influence françaises.

 

 

Lieux en Alberta et en Saskatchewan ou les toponymes sont d'orignies et d'influence françaises
Anciens toponymes du bassin de la Churchill que l’on retrouvait entre la rivière Sturgeon-weir et le portage la Loche en Saskatchewan.

Carriboeuf River, La Course Creek, décharge des Trois Petits Portages, décharge du Rapide croche, décharge la Barrière, décharge Sepulcre, détroit du Bœuf , Grand Courant, rapide Fort de Traite, Grand Rapid, Le Cimetière, La Vieille (Pause), lac à l’ Eau-Claire, lac aux Castors, lac Bouleau, lac Brochet, lac Canot, lac Caribou, lac Carribeau [sic], lac Clair, lac de l’ Île du Pin, lac de la Montagne, lac de la Queue dépouillée, lac des Boeufs, lac des Cauttes [sic], lac des Oeufs, lac du Bois, lac du Diable, lac du Serpent, lac Fort de Traite, lac Île-à-la-Crosse, lac la Loche, lac la Pêche, lac la Plonge, lac La Ronge, lac la Truite, lac Pélican, lac Petit Vaseux, lac Portage de l’Isle, lac Sapins blancs, lac Souris, lac Vert, lac-du-Genou, Lake Croche, rivière des Côtes, petit portage de l’Isle, Petit portage de l’île, Pointe au Sable, portage aux Morts, portage Corneille, portage d’ Épinettes, portage d’ Épinettes [sic], portage de Bouleau, portage de Bouleau, portage de l’ Isle, portage de la Carpe, portage de l’Isle, portage de Traite, portage d’Épinette, portage des Ecors [sic], portage des Epingles [sic], portage du Baril, portage du Canot tourné, portage du Diable, portage du Galet, portage du Hallier, portage du Petit Diable, portage La Loche, portage la Pente, portage la Puise, portage la Truite, portage Montagne, portage Petite roche, portage Sonnant, Rapide de la Rivière Rapide, rapide Croche, rapide Croche, rapide de la Loutre, rapide du Genou, rapide du Milieu, rapide du Serpent, rapide Qui ne parle point, rapides aux Morts, rapides Diable, rapides la Pierre, River La Loche [sic], River Qu’Appelle [sic], River Souris, rivière à la Biche, rivière aux Biches, rivière aux Castors, rivière Blanche, rivière Brochet, rivière Chaudière, rivière Creuse, rivière Creuse, rivière Croche, rivière d’Avoine, rivière du Cerf, rivière la Biche, rivière la Biche, rivière la Pente, rivière la Puise, rivière Maligne.

Les Carnets du patrimoine : des coups de projecteur sur notre héritage et sur nos lieux de mémoire

Les Carnets du patrimoine : des coups de projecteur
sur notre héritage et sur nos lieux de mémoire

 

Gilles Durand

 

La collection Les Carnets du patrimoine

La collection Les Carnets du patrimoine est une heureuse initiative du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF) du gouvernement du Québec. Elle est destinée à faire connaître les monuments, les biens et les sites d’intérêt patrimonial pour les Québécois : par exemple, l’Habitation-Samuel-De Champlain, le site et l’ensemble conventuel des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec, le site des Récollets-de-Trois-Rivières, le manoir de la Baronnie-de-Portneuf, le site du Fort-Senneville, les fonds d’archives et les collections d’objets et d’imprimés des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec. Les trésors, présentés dans Les Carnets, découlent de l’enrichissement sur le territoire québécois de l’héritage apporté de France par nos ancêtres ou bien encore de l’engagement des communautés qui se sont enracinées au Québec; constituant des témoignages forts de ce que sont le Québec et les Québécois, ils ont fait l’objet d’une reconnaissance officielle et publique par le gouvernement du Québec en vertu de la Loi sur les biens culturels. Au nombre de 25 à l’heure actuelle, Les Carnets sont mis à la disposition du public lors de manifestations et d’activités locales, régionales, nationales et internationales. L’ensemble de la collection est accessible sur le site Web du MCCCF

 

Les Carnets face au Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Les Carnets ont pour but d’attirer l’attention sur les décisions les plus récentes du MCCCF en matière de protection juridique – reconnaissance, classement – du patrimoine québécois. Tout bien, bâtiment, objet muséologique, pièce d’archives, publication, auquel un statut a été attribué en vertu de la Loi sur les biens culturels, est inscrit au Répertoire du patrimoine culturel du Québec – aussi appelé registre des biens culturels. À la différence des Carnets, le Répertoire couvre l’ensemble de tels (pareils) biens. Il constitue une banque informatisée de plus de 19 000 entrées, décrivant les biens protégés juridiquement, exposant au passage le processus de patrimonialisation dont ils ont été l’objet et renfermant les motifs de l’attribution d’un statut. L’interrogation de la banque mène le lecteur vers les caractéristiques du bien recherché, sa localisation, sa date de création, au besoin la physionomie qu’il a prise à travers le temps, les personnages importants qui y sont liés, de même que de nombreuses illustrations. Grâce aux Carnets qui trouvent leur fondement dans le Répertoire informatisé, l’attention du lecteur est orientée plus facilement vers les éléments phares de notre patrimoine.

 

La collection Les Carnets en regard de l’Encyclopédie et de l’Inventaire

Présentant les biens culturels protégés et le processus de mise en patrimoine que les communautés gardiennes leur ont fait subir au fil du temps en fonction de leur vision et de leurs préoccupations, Les Carnets servent aussi d’appui et de complément à deux projets majeurs en cours de réalisation auxquels la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs est associée depuis le tournant des années 2000 : l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française http://www.ameriquefrancaise.org/index.php/Accueil et l’Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France http://www.memoirenf.cieq.ulaval.ca/Quebec/index.html. L’Encyclopédie, une publication en ligne dont le support papier est prévu à terme, s’enrichit régulièrement de descriptions des éléments des patrimoines naturel, matériel et immatériel qui caractérisent l’Amérique française – un territoire plus large que le Québec bien évidemment –; elle est sous la responsabilité d’une équipe qui porte une attention particulière aux aspects moins étudiés du patrimoine francophone, les rites, les fêtes, les festivals, les savoir-faire, la mémoire orale, la chanson, la musique et la danse. L’Inventaire, une banque de données informatisée, inventorie et fait connaître les traces – plus de 1 500 – de la présence française en Amérique du Nord et ce, des deux côtés de l’Atlantique : bâtiments, sites archéologiques, plaques, monuments, etc. ayant tous en commun de nous parler de la relation entre l’Amérique et la France. Différents index facilitent la consultation de l’Encyclopédie et de l’Inventaire. Pour ce dernier, le lecteur peut également tirer grand profit des Traces de la Nouvelle-France au Québec et en Poitou-Charentes http://www.pulaval.com/catalogue/les-traces-nouvelle-france-quebec-poitou-9145.html, une publication lancée en juin 2008; l’ouvrage présente et développe les grands thèmes sous lesquels sont regroupées les entrées de l’Inventaire.

 

Une piste additionnelle

Les Carnets sont une piste qui s’ajoute à l’Encyclopédie et aux Traces de la Nouvelle-France, pour découvrir, peut-être redécouvrir, approfondir dans deux banques de données et une publication sur le Web, c’est-à-dire le Répertoire, l’Encyclopédie et l’Inventaire, les éléments d’un héritage que nous partageons avec la France depuis plus de quatre cents ans. Par là, le patrimoine québécois est assuré non seulement d’être conservé, valorisé et d’être transmis, mais aussi de trouver preneur parmi les générations futures.

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