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Entre affiliation et désaffiliation : la mémoire de la France à travers quelques oeuvres québécoises pour la jeunesse

Entre affiliation et désaffiliation : la mémoire de la France à travers
quelques oeuvres québécoises pour la jeunesse

 

par Lucie Guillemette lucie.guillemette@uqtr.ca
Myriam Bacon
Université du Québec à Trois-Rivières

Introduction

Depuis les années 1980, les romans historiques figurent de nouveau parmi les lectures de prédilection des Québécois. Forme d’expression déjà prisée au XIXe siècle, ce type de fiction sussup l’intérêt des amateurs jeunes ou vieux qui, ici comme à l’extérieur de nos frontières, veulent renouer avec le passé et le revisiter1. Alors que les premiers romans historiques nés de la plume d’écrivains québécois adoptaient souvent comme cadre temporel la période de la Nouvelle-France ou celle liée à la révolte des Patriotes, les oeuvres contemporaines ajoutent à cette périodisation le XIXe siècle québécois finissant et le début du XXe siècle. Situant leur action dans l’Histoire et son continuum, ces productions romanesques, dans bien des cas, réactualisent à maints égards la mémoire de la France. Ce sont ces portraits d’hier et d’ailleurs que nous avons choisi d’examiner dans quelques romans historiques pour la jeunesse.

Naissance et fortune du roman historique

Si les premiers ouvrages écrits par des auteurs d’ici présentaient des caractéristiques propres au roman historique, ce sont les années 1860 qui voient naître les premières oeuvres d’inspiration canadienne, si l’on pense à des titres comme Les Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé père, Jacques et Marie de Napoléon Bourassa, Charles et Éva de Joseph Marmette, Une de perdue, deux de retrouvées, de Georges Boucher de Boucherville 2. À une époque où le roman était perçu comme un genre plutôt frivole, « seul le roman historique, plus moral et instructif, [connaissait] un certain essor3 ».

Éditeur : Bibliothèque de l’Action française, 1923
Crédit : Lucie Guillemette

Quelque soixante ans plus tard, c’est-à-dire à l’époque où les chercheurs établissent l’acte de naissance de la littérature destinée à un jeune lectorat au Québec, les auteurs pour la jeunesse se tourneront « fréquemment vers le roman historique4 ». Jusqu’aux années 1950, les ouvrages seront conçus comme des vecteurs de transmission de l’idéologie5, puisque les écrivains, tout en divertissant leurs lecteurs, tâchent de les édifier ainsi que de palier leurs « lacunes culturelles […], en matière d’histoire6 ». Et pour accomplir cette mission, « le roman historique était alors le véhicule idéal7 ».

Selon Suzanne Pouliot, le roman historique, qu’il ait été destiné à un lectorat adulte ou jeune, « a constitué un puissant paravent […] pour lutter contre le libéralisme montant au début du XXe siècle, en diffusant l’idéologie de la mission catholique et nationale de la “race” canadienne-française en Amérique8 ».

Si pour Jean Bérubé, le héros de Lionel Groulx dans Au Cap Blomidon9 (1932), il importe de reprendre possession de la terre ancestrale enlevée à sa famille lors du Grand Dérangement, au chapitre des livres jeunesse, Marie Rollet, figure historique mise en fiction par Marie-Claire Daveluy dans Les aventures de Perrine et de Charlot (1923), soutient que le « sol canadien, [lui] semblait bien à nous, Français […]10 », au moment où elle relate l’épisode relatif à la prise de Québec par les frères Kirke.

 

 

La France : lointaine et proche à la fois

La mère patrie omniprésente

De fait, dans Les aventures de Perrine et de Charlot, la mère patrie est omniprésente. Évoquée de façon métaphorique, théâtre de l’action ou objet de souvenir, la France est un espace fictionnel souvent décrit sous la plume de Marie-Claire Daveluy dans le cycle de Perrine et de Charlot, une suite romanesque de six romans11. L’auteure y raconte l’histoire de deux orphelins normands embarqués clandestinement pour la Nouvelle-France afin d’échapper à une vieille tante acariâtre. L’action, qui se déroule de 1636 à 1661, a pour théâtre la Nouvelle-France, mais aussi la France où les personnages font quelques allers-retours. Durant ces voyages, les héros demeurent tout de même en communication avec la mère patrie par l’entremise des navires en provenance du vieux continent et des voyageurs qu’ils transportent.

Éditeur : Granger et frères, 1944
Crédit : Lucie Guillemette

Entre ces allers-retours, les personnages sont toutefois localisés à plus de 5000 kilomètres de leur lieu d’origine. Loin du roi, « c’est à une strate supérieure de la hiérarchie à qui ils doivent leur mission et leur autorité12», indique Johanne Prud’homme, faisant allusion aux personnages fondateurs représentés dans les romans pour la jeunesse qui retiennent son attention. Ainsi, les héros des Aventures de Perrine et de Charlot, qui d’ailleurs affichent tous un noble sentiment religieux, remercient régulièrement la Providence d’avoir guidé leur devenir.

Comparant le cycle de Perrine et de Charlot à une épopée, Françoise Lepage indique que la fiction historique permet de dégager des héros, et ce, à une époque où les « élites politiques et religieuses tentent de s’édifier un passé glorieux en chantant la gloire de ses ancêtres13 ». Au reste, c’est aussi ce que fait Daveluy alors qu’elle intitule le vingtième chapitre de son dernier volume « Les héros de Ville-Marie14 ». Et bien sûr, ces héros sont prêts à verser leur sang pour leur mère patrie. Juste avant d’apprendre le décès de son frère dans un affrontement contre un groupe d’Iroquois, Perrine est bouleversée par une phrase de son missel. « Le juste germera comme le lis et fleurira dans l’éternité15», lit-elle, si bien qu’elle appréhende la mort de son frère sous la métaphore du lis.

L’idéologie de la survivance

Éditeur : Beauchemin, [sans date]
Crédit : Lucie Guillemette

À la suite de Louise Simard, Suzanne Pouliot distingue deux générations de romans historiques. La première génération, issue de la période 1850-1950, serait née dans le sillage de l’Histoire du Canada (1845) de F.-X. Garneau, ouvrage où l’auteur « exaltait la ‘‘race’’ canadienne-française et incitait au culte des héros en révélant leur passé aux Canadiens français16 ». « Ce faisant, soutient Pouliot, le roman historique maintient l’idéologie de la survivance introduite par Garneau. Les romans de M.-C. Daveluy et d’E. Achard visaient en fait à rassurer, par le biais de la fiction, le public enfant sur ses origines et sur son appartenance17. » En effet, le lecteur d’Achard, un frère mariste français envoyé au Canada par sa congrégation qu’il quittera quelques années plus tard, est plongé dans une continuité rassurante, de sorte que le roman place l’aventure américaine dans le prolongement de l’Ancien Monde. « Tel était Saint-Malo autrefois, tel il est demeuré jusqu’à nos jours dans ses grandes lignes, tel il était en ce neuvième jour d’octobre 1491, où Christophe Colomb, dans sa solitude du couvent de la Rabida méditait la découverte du nouveau monde18», écrit Achard dans Le marinier de Saint-Malo (1935).

Saint-Malo, et, par voie de conséquence, la Bretagne et la France, est clairement identifié comme lieu d’attente et de gestation des aventures de Jacques Cartier au Nouveau Monde. Racontant les années précédant la naissance de l’explorateur et ses années de formation, Le marinier de Saint-Malo pose la cité corsaire comme un espace fictionnel déterminant. La ville y est d’abord un lieu d’attente pour les épouses qui espèrent le retour de leur mari parti en mer, puis de gestation pour « Gesseline » – nom sous lequel l’auteur désigne la mère de Cartier – qui porte son enfant en attendant le retour de son époux. Théâtre des années de formation du futur explorateur, la ville établit du même élan la genèse de l’Amérique de Cartier. D’ailleurs, l’auteur insiste sur cet héritage malouin lorsqu’il parle, par exemple, de la garde des chiens de Ville-Marie établie « à l’imitation de Saint-Malo19 ».

La filiation entre l’Ancien Monde et le Nouveau Monde semble claire et évidente dans le cas d’Achard. Il convient de se demander s’il en est autant chez Marie-Claire Daveluy faisant voir au lecteur d’ici un couple d’orphelins embarqués clandestinement pour fuir une tante acrimonieuse qui devait voir à leur avenir en France. Au cours du récit, les enfants réussiront certes à rétablir une filiation outre-Atlantique, puisque Charlot gagnera l’amitié de sa vieille tante repentie, mais les protagonistes ne donneront pas naissance à une lignée directe. En effet, Charlot aura deux enfants d’une femme qui décédera peu après le second accouchement. Dans le dernier roman de la série, Perrine et son mari adopteront les deux jeunes enfants, devenus orphelins après la mort de Charlot. Un nouveau couple d’orphelins prendra forme alors pour le lecteur qui aura complété le cycle romanesque.

Si les héros des Aventures de Perrine et de Charlot sont des orphelins, la difficulté qu’ils éprouvent à transmettre leurs origines dans la série ne semble pas un phénomène exceptionnel et isolé, à en croire Dominique Garand indiquant que « le mythe de l’enfant trouvé fleurit on ne peut plus20» dans la littérature canadienne-française d’avant la Deuxième Guerre mondiale. Dans ce contexte, il importe de s’interroger quant au parcours parsemé d’obstacles que rencontrent les protagonistes cherchant à établir une descendance directe avec leurs origines et leur passé. Il pourrait s’agir d’un rapport duel avec la mère patrie présent dans les lettres et les discours à une époque où il importait, tout à la fois, de s’inscrire dans une filiation européenne pour garantir sa légitimité en Amérique et de se distancer de la mère patrie pour se poser en nation distincte, comme l’explique Prud’homme21.

Des romans de facture plus contemporaine

Loin d’être les seuls orphelins de l’histoire des lettres, Perrine et Charlot trouveront aussi des confrères dans des romans de facture plus contemporaine. C’est le cas de Jeanne, dans Jeanne, fille du Roy (1974) de Suzanne Martel22, l’héroïne d’un roman précurseur d’une deuxième génération de romans historiques au Québec. Pour l’histoire littéraire, « l’intérêt de ce roman, dit Pouliot, est d’avoir fait surgir un personnage féminin fort et valeureux […] », une héroïne différente des figures féminines des romans de la première période, dont on vantait le plus souvent la soumission et la résignation. C’est que les temps ont changé depuis la publication de ces premières oeuvres historiques et l’idéologie de conservation qui présidait à l’écriture de ces textes a cédé sa place à de nouvelles préoccupations. Considérés comme un moyen d’offrir un regard autre sur l’histoire, les romans historiques nouveau genre, relevant de ce que l’on a appelé la vogue de la New Historical Fiction, répercutent de l’histoire une vision plurielle et permettent de divulguer des ramifications quelque peu négligées du passé. Ainsi, les écrivains québécois pour la jeunesse s’intéressent toujours à représenter la France dans leurs oeuvres. Toutefois, ces représentations ne visent plus nécessairement à rassurer les lecteurs sur leurs origines, mais plutôt à mettre en scène une Histoire et des histoires inédites. C’est ce que fait, par exemple, Jean-Michel Schembré avec Les citadelles du vertige23 (1998), où le lecteur est transporté en France à l’époque de la guerre des Cathares.

Conclusion

Nous avons brièvement observé le portrait de la mère patrie tracé dans quelques romans historiques destinés à la jeunesse. Or, ce travail aurait pu être effectué au moyen de fictions situant leur action à une époque contemporaine de celle du lecteur, si l’on maintient l’hypothèse que les personnages peuvent être « dotés d’une historicité certaine24 », tout en étant contemporains du lecteur. À cet effet, Prud’homme donne l’exemple de Par terre et par eau (1928), où est actualisé « ce que d’autres, mais très rares romans, désignent comme l’abandon du Canada par la France25 ». Au chapitre des oeuvres plus récentes s’adressant à un lectorat plus large, il serait pertinent d’analyser La sablière26 de Claude Jasmin où le héros, inspiré des lectures d’une encyclopédie à saveur populaire, se plaît, à mener des combats imaginaires dans une France médiévale.

Bibliographie

Ouvrages primaires

ACHARD, EUGÈNE, Le marinier de Saint-Malo ; roman historique canadien, Montréal, Beauchemin, [sans date], 148 p.
DAVELUY, MARIE-CLAIRE, Les aventures de Perrine et de Charlot, Montréal, Bibliothèque de l’Action française, 1923, 310 p.
DAVELUY, MARIE-CLAIRE, La captivité de Charlot, Montréal, Granger et frères, 1944, 155 p.
DAVELUY, MARIE-CLAIRE, Charlot à la « Mission des martyrs », Montréal, Granger et frères, 1938, 150 p.
DAVELUY, MARIE-CLAIRE, L’idylle de Charlot, Montréal, Granger et frères, [sans date], 188 p.
DAVELUY, MARIE-CLAIRE, Perrine et Charlot à Ville-Marie, Montréal, Granger et frères, 1944, 187 p.
DAVELUY, MARIE-CLAIRE, Le coeur de Perrine ; fin des aventures de Perrine et de Charlot, Montréal, Granger et frères, 1944, 210 p.
GROULX, LIONEL, Au Cap Blomidon, Montréal, Granger, 1932, 239 p.
JASMIN, CLAUDE, La sablière, Paris-Montréal, Robert-Laffont-Leméac, 1979, 212 p.
SCHEMBRÉ, JEAN-MICHEL, Les citadelles du vertige, Saint-Laurent, Pierre Tisseyre, 1998, 179 p.

Ouvrages secondaires

ANDRÈS, BERNARD, « Quelle France pour le Québec ; ou la nationalisation des lettres chez Camille Roy et Lionel Groulx (1909-1926) » dans L’identitaire et le littéraire dans les Amériques, Québec, Nota bene, 1999, p.31-49.
CÔTÉ, JEAN-DENIS, « Le roman historique pour la jeunesse ; une incursion au sein de l’histoire », dans Québec Français, no 140, hiver 2006, p. 46-49.
DESBIENS, MARIE-FRÉDÉRIQUE « Le roman historique (r)évolution d’un genre », dans Québec Français, no 140, hiver 2006, p. 26-29.
FADETTE, MARIE, « La Nouvelle-France et sa représentation dans quelques romans pour la jeunesse » dans Québec Français, été 2006, no 142, p. 61-63.
GARAND, DOMINIQUE, « L’aller-retour du foyer » dans Mythes et mythologies des origines dans la littérature québécoise, Bologne, Cooperativa Libraria Universitaria Editrice Bologna, 1994, p. 34-72.
LEMIEUX, LOUISE, Pleins feux sur la littérature de jeunesse au Canada français, Montréal, Leméac, 1972, 337 p.
LEPAGE, FRANÇOISE, Histoire de la littérature pour la jeunesse : (Québec et francophonies du Canada) ; suivi d’un Dictionnaire des auteurs et des illustrateurs, David, Orléans, 2002, 826 p.
MADORE, ÉDITH, La littérature pour la jeunesse au Québec, Montréal, Boréal, 1994,
126 p.POULIOT, SUZANNE, « Roman historique : lieu idéologique et identitaire », dans Lurelu, vol. 18, no 3, (hiver 1996), p. 6-11.
PRUD’HOMME, JOHANNE, « ‘‘Un rameau de France dans l’infini de la forêt…’’: représentations de la France dans les oeuvres fondatrices de la littérature québécoise pour la jeunesse (1921-1948) », dans Imaginaires métissés en littérature pour la jeunesse, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2006, p. 69-84.

 

 

1 – Ce regain d’intérêt est constaté au sein de diverses études ici, comme aux États-Unis, en Amérique latine et en Angleterre. [Retour au texte]

2 – Marie-Frédérique Desbiens, « Le roman historique (r)évolution d’un genre », dans Québec Français, no 140, hiver 2006, p. 27. [Retour au texte]

3- Suzanne Pouliot, « Roman historique : lieu idéologique et identitaire », dans Lurelu, vol. 18, no 3, (hiver 1996), p. 7. [Retour au texte]

4 – Louise Lemieux, Pleins feux sur la littérature de jeunesse au Canada français, Montréal, Leméac, 1972, p. 27. [Retour au texte]

5 – Suzanne Pouliot, op. cit., p. 7.[Retour au texte]

6 – Johanne Prud’homme, « ‘‘Un rameau de France dans l’infini de la forêt…’’: représentations de la France dans les oeuvres fondatrices de la littérature québécoise pour la jeunesse (1921-1948) », dans Imaginaires métissés en littérature pour la jeunesse, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2006, p. 71. [Retour au texte]

7 – Édith Madore, La littérature pour la jeunesse au Québec, Montréal, Boréal, 1994, p.57. [Retour au texte]

8 – Suzanne Pouliot, op. cit., p. 10. [Retour au texte]

9 – Lionel Groulx, Au Cap Blomidon, Montréal, Granger, 1932, 239 p. [Retour au texte]

10 – Marie-Claire Daveluy, Les aventures de Perrine et de Charlot, Montréal, Bibliothèque de l’Action française, 1923, ill. de James McIsaac ; d’abord publié dans L’Oiseau bleu (janvier 1921-décembre 1922), p.64. [Retour au texte]

11 – Ces six titres sont : Les aventures de Perrine et de Charlot, 1923, (d’abord publié en feuilleton de janvier 1921 à décembre 1922), La captivité de Charlot, 1938, Charlot à la « Mission des martyrs », 1938, (d’abord publié en feuilleton de mars à décembre 1931), L’idylle de Charlot, 1938, (d’abord publié en feuilleton de octobre à juin-juillet 1933), Perrine et Charlot à Ville-Marie, 1940, (d’abord publié en feuilleton d’août-septembre 1935 à juin-juillet 1936), et Le coeur de Perrine, (d’abord publié en feuilleton d’août-septembre 1936 à juin-juillet 1937). [Retour au texte]

12 – Johanne Prud’homme, op. cit., p. 76. [Retour au texte]

13 – Françoise Lepage, Histoire de la littérature pour la jeunesse : (Québec et francophonies du Canada), suivi d’un Dictionnaire des auteurs et des illustrateurs, David, Orléans, 2002, p. 127. [Retour au texte]

14 – Marie-Claire Daveluy, Le coeur de Perrine. Fin des aventures de Perrine et de Charlot, Montréal, Granger et Frères, 1944, chapitre XX. [Retour au texte]

15 – Marie-Claire Daveluy, op. cit., p. 194. En italique dans le texte. [Retour au texte]

16 – Suzanne Pouliot, op. cit., p. 10. [Retour au texte]

17 – Ibid.. [Retour au texte]

18 – Eugène Achard, Le marinier de Saint-Malo. Roman historique canadien, Montréal, Beauchemin, [sans date], p. 12. Le texte est d’abord paru dans la Ruche littéraire de septembre 1934 à juin 1935. [Retour au texte]

19 – Op. cit., p. 44. [Retour au texte]

20 – Dominique Garand, « L’aller-retour du foyer » dans Mythes et mythologies des origines dans la littérature québécoise, Bologne, Cooperativa Libraria Universitaria Editrice Bologna, 1994, p. 45. [Retour au texte]

21 – Johanne Prud’homme, op. cit., p. 72. [Retour au texte]

22 – Suzanne Martel, Jeanne, fille du roy, Montréal, Fides, 1974, 254 p. [Retour au texte]

23 – Jean-Michel Schembré, Les citadelles du vertige, Saint-Laurent, Pierre Tisseyre, 1998, 179 p. [Retour au texte]

24 – Johanne Prud’homme, op. cit., p. 74. [Retour au texte]

25 – Ibid. [Retour au texte]

26 – Claude Jasmin, La sablière, Paris-Montréal, Robert-Laffont-Leméac, 1979, 212 p. [Retour au texte]

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