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Le coprésident de la CFQLMC, Denis Racine, compte parmi les invités lors de la réception du président de la République française, François Hollande, les 3 et 4 novembre 2014, dans la capitale nationale

Le coprésident de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs (CFQLMC), Denis Racine, compte parmi les invités lors de la réception du président de la République française, François Hollande,
les 3 et 4 novembre 2014,
dans la capitale nationale

Par Gilles Durand

 

Denis Racine à François Hollande : dire la mémoire que nous partageons.

Denis Racine à François Hollande : dire la mémoire que nous partageons
Crédit photo : Jeanne Guimond

À l’occasion d’un dîner d’État offert au Château Frontenac, le lundi 3 novembre 2014 en soirée, et de la réception officielle à l’Assemblée nationale du Québec en son honneur, le mardi 4 novembre en matinée, le président de la République française, François Hollande ne manque pas de souligner la spécificité de la coopération franco-québécoise : des échanges serrés et fondés d’abord et avant tout sur la fraternité et l’affection réciproque. « Le Québec est une chance pour la France. La France doit beaucoup au Québec, en particulier lors des deux guerres mondiales » affirme-t-il. La réciproque est également vraie pour le Québec. Français et Québécois sont des « musiciens qui jouent la même partition en harmonie ». « Vous donnez à la France ce qu’il y a de plus beau pour un pays. Vous aimez la France. Elle vous aime en retour », d’ajouter le président français.

Une relation vieille de plus de quatre siècles
La présence du coprésident de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs s’inscrit dans la mission de cet organisme de coopération. Celui-ci a pour mandat de faire connaître, valoriser et commémorer les témoignages d’une relation unique entre la France et le Québec, vieille de plus de 400 ans. Cette relation a connu des hauts et des bas avant et après 1763, n’importe, les témoignages, tant de nature tangible qu’intangible, de cette relation, ceux que nous appelons les lieux de mémoire franco-québécois, ont traversé les siècles et demeurent plus que jamais vivants. À propos de ces échanges anciens, le président français ne peut manquer d’ajouter que la « Nouvelle-France est une belle France ».

L’émotion et la fraternité sont toujours au rendez-vous

De g. à d., Mme Claudine Lepage, sénatrice représentant les Français de l'étranger au Sénat de France, Denis Racine et Frédéric Lefebvre, ancien ministre et député représentant les Français de l'Amérique du Nord à l'Assemblée nationale de France, lors du dîner d'État du 3 novembre 2014.

De g. à d., Mme Claudine Lepage, sénatrice représentant les Français de l’étranger au Sénat de France, Denis Racine et Frédéric Lefebvre, ancien ministre et député représentant les Français de l’Amérique du Nord à l’Assemblée nationale de France, lors du dîner d’État du 3 novembre 2014
Crédit photo : Jeanne Guimond

La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs a la garde d’un trésor inestimable, des lieux, des personnages et des événements fondateurs, se nourrissant d’une langue, d’une culture et d’une histoire communes. Un tel trésor conserve une résonance affective très forte encore aujourd’hui. Voilà ce qui explique, pour le président français, la spécificité de la relation franco-québécoise, une relation toute de fraternité, reliée de part et d’autre de l’Atlantique par une chaîne que les événements de l’histoire n’ont jamais réussi à briser.

Une relation tournée vers l’avenir, innovante, avant-gardiste
Une relation entre la France et le Québec aussi unique qu’ancienne, suscitant l’émotion et possédant une résonance affective très forte, ne peut manquer d’être inspirante et d’être toute tournée vers l’avenir. Elle doit reposer plus que jamais sur la mobilité, faciliter la circulation entre la France et le Québec tout en étant porteuse de projets de nature économique et culturelle. C’est le plus grand souhait du président français que les liens viscéraux entre la France et le Québec demeurent les assises d’échanges continuels, qu’ils constituent plus que jamais des phares et des guides pour l’avenir, qu’ils suscitent l’innovation. François Hollande insiste tout particulièrement sur la mobilité, le caractère visionnaire, avant-gardiste que doit revêtir la coopération franco-québécoise, dont elle doit être colorée. Au moment où le Canada et les États européens se préparent à des échanges plus soutenus, le Québec et la France doivent être au front de cette coopération, ils doivent la devancer, conserver « un temps d’avance sur le dispositif qui sera mis en place dans quelques années » au dire du président français.

La voie est tracée pour l’avenir
La Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs a aussi sa place dans la relation franco-québécoise. Cette relation doit s’inscrire dans l’action. Le lien entre les deux peuples est affectif et puissant. C’est ce qui donne toute sa place à la Commission franco-québécoise. La barre est placée haute, mais pour le coprésident, Denis Racine, c’est ce qui fait l’intérêt du défi à relever, un défi qui ne manque pas d’être emballant. Tout est possible à qui sait « transmettre le passé aux nouvelles générations », à qui  « rêve, ose et n’abandonne jamais » comme l’a si bien dit François Hollande et comme le reconnaît Denis Racine.

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