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L’implication de volontaires canadiens-français dans des conflits internationaux du XIXe siècle

L’implication de volontaires canadiens-français dans des conflits internationaux du XIXe siècle1

 

 

Jean Lamarre
Département d’histoire
Collège militaire royal du Canada

Les rapports que les Québécois (es) entretiennent avec la guerre demeurent encore aujourd’hui ambigus. Si, dans l’ensemble, la « guerre » renvoie souvent à des points tournants de leur histoire, comme à la défaite française officialisée par le Traité de Paris de 1763 aux mains des Britanniques, elle fait plus généralement écho aux deux guerres mondiales du XXe siècle et à la farouche opposition qu’ont manifestée les Canadiens français à l
’endroit de la conscription. Au-delà d’engendrer d’intenses tensions sociopolitiques, ces épisodes et

Implicationl’analyse dont ils ont été l’objet ont surtout mis en évidence le refus des Canadiens français à participer aux deux guerres. Cette façon d’aborder ce thème escamote une partie de la réalité dans la mesure où la rebuffade des Canadiens français s’est manifestée principalement quand lev volontariat a cédé le pas à l’obligation de s’enrôler. Car il faut rappeler que nombre d’entre eux se sont enrôlés volontairement lors des conflits modernes et que certains se sont même engagés de leur propre gré dans des conflits étrangers, venant ainsi nuancer l’idée selon laquelle les Canadiens français se soient toujours vivement opposés à toute participation à la guerre.

Le XIXe siècle offre plusieurs cas où des Canadiens français, pour différents motifs, se sont enrôlés volontairement dans des guerres étrangères. Par exemple, au milieu des années 1860, ils franchissent le continent pour se porter volontaires afin de soutenir la France dans son dessein de prendre le contrôle du Mexique et de recréer un empire français en Amérique. Et au début des années 1860, des dizaines de milliers de Canadiens français s’enrôlent volontairement dans les armées du Nord qui combattent les esclavagistes du Sud durant la guerre de Sécession américaine2.

 

 

Des Canadiens français au secours de la France au Mexique

Le contexte

La participation des Canadiens français à cette guerre demeure timide. Elle témoigne néanmoins de la volonté de certains d’entre eux d’appuyer l’ancienne mère patrie dans sa volonté de chercher à recréer en Amérique un nouvel empire français. Replongeons-nous dans le Mexique du milieu du XIXe siècle. L’indépendance accordée en 1821 à cette colonie par l’Espagne n’a pas pour effet de stabiliser pour autant le pays qui dès lors est en proie à une grave crise politique et à de vives tensions raciales entre Blancs, Métis et Amérindiens qui composent la population mexicaine. La vie politique du pays est marquée par de nombreux coups d’État qui ajoutent à l’instabilité. En 1858, un nouveau renversement de gouvernement propulse Benito Juarez, un Indien, au pouvoir. Après avoir échappé à un coup d’État en 1861, Juarez, dans l’espoir de compter sur des capitaux pour redresser l’économie du pays, décide de suspendre le paiement des dettes que le Mexique avaient contractées envers l’Angleterre, l’Espagne et la France.


L’implication de la France

En réaction, les pays créditeurs envoient une force expéditionnaire au Mexique. Mais dès 1862, Britanniques et Espagnols décident de se retirer. La France y demeure, avec la ferme intention de prendre le contrôle du pays. Napoléon III y voit alors une occasion unique de recréer un empire catholique en Amérique qui pourrait s’opposer à la République protestante américaine sur le continent. La situation est d’autant plus favorable à la France que les Américains sont eux-mêmes aux prises avec leur fratricide guerre civile.

Dès lors, le général Charles Ferdinand Latrille de Lorencez, à la tête du commandement militaire français, reçoit l’ordre de s’emparer de Mexico qu’il atteint le 5 mai 1862 sans pour autant en prendre le contrôle. Sous le commandement d’Elie Frédéric Forey, 26 000 hommes arrivent en renfort en septembre 1862, relançant ainsi l’offensive française qui ne donne des résultats escomptés qu’en juillet 1863 alors que Juarez est forcé de quitter Mexico et se réfugie près de la frontière américaine. Mexico tombe aux mains des Français et un groupe de notables mexicains offre la couronne impériale à l’archiduc d’Autriche Maximilien de Habsbourg.

Malgré la prise de Mexico, la France ne réussit toutefois pas à contrôler l’ensemble du territoire. La guérilla s’organise et fait rage en région, notamment dans la ville d’Oaxaca, fief du chef rebelle Porfirio Diaz. Le général Bazaine, qui remplace le général Forey à la fin de 1864, reçoit l’ordre de mener les opérations dans cette région. Quelques mois plus tard, Diaz signe la reddition d’Oaxaca, sans pour autant que la rébellion ne soit matée. Si bien qu’en 1866, après quatre ans de combat, la France n’a pas atteint son objectif. Alors que la guerre de Sécession se termine aux États-Unis, le ministre des affaires étrangères américain, William H. Seward, fait clairement savoir à Napoléon III que son pays désapprouve fortement l’intervention française contre le gouvernement républicain de Juarez et qu’il exige le retrait des troupes françaises. Napoléon III décide de retirer son armée et en février 1867, le dernier navire français quitte le Mexique. Pour sa part, Maximilien connaît une fin tragique. Refusant d’abdiquer, il se réfugie dans Santiago de Querétaro où il accepte de se rendre croyant pouvoir quitter le Mexique sur le prochain navire en direction de l’Europe. Mal lui en prit. Il est fait prisonnier, condamné à mort et exécuté le 19 juin 1867.

Deux figures bien connues : Faucher de Saint-Maurice et Honoré Beaugrand

L’état des recherches ne permet pas de connaître le nombre de Canadiens français qui ont participé à cette guerre. Mais nous savons que quelques Canadiens français se rendent au Mexique à partir de juin 1863 pour soutenir la France. Narcisse-Henri-Édouard Faucher de Saint-Maurice, farouche partisan de la France, combat avec l’armée française en 1864-1865 à titre de sous-lieutenant. Il reçoit la médaille du Mexique et la croix de l’ordre militaire de Guadeloupe et décrira plus tard son expérience militaire par la publication de nombreux écrits. Honoré Beaugrand, qui se fera élire maire de Montréal en 1885, auteur de La Chasse-galerie et du roman paru à Fall River au printemps de 1878, Jeanne la fileuse : épisode de l’émigration franco-canadienne aux États-Unis, qui retrace l’aventure d’une jeune Canadienne française émigrée dans une ville industrielle de la Nouvelle-Angleterre, participe également à ce conflit et s’illustre particulièrement dans la guerre anti-guérilla qui est menée à partir de 1864.

 

 

Des Canadiens français contre le général Lee

Va-et-vient à travers la frontière

De tous les conflits étrangers auxquels les Canadiens français ont participé, la guerre civile américaine (1861-1865) représente celle où ils ont été les plus nombreux à s’impliquer, soit entre 12 000 et 15 000. Quand la guerre civile éclate aux États-Unis, un nombre considérable de Canadiens français y séjournent déjà, oeuvrant dans des secteurs économiques divers. Plusieurs d’entre eux avaient pris l’habitude depuis plus de vingt ans de traverser la frontière afin d’aller y trouver du travail d’appoint pour améliorer les conditions de vie de leur famille. Ils travaillent principalement comme journaliers dans le secteur agro-forestier du Midwest américain, du Maine et de l’État de New York ou dans les manufactures de coton et de laine qui se développent rapidement dans le nord de la Nouvelle-Angleterre. Lorsque le conflit éclate, certains Canadiens français retournent au pays alors de nombreux Américains d’origine canadienne-française, de même que des Canadiens français séjournant aux États-Unis s’enrôlent, alors que d’autres quittent le Canada-Est et franchissent la frontière pour aller s’inscrire dans les bureaux de recrutement américains.

L’Angleterre prend position

Alors que les préparatifs au Nord vont bon train, la guerre et le mouvement observé à la frontière canado-américaine sussupnt à Londres de graves inquiétudes. Dès le 13 mai 1861, l’Angleterre prend officiellement position dans ce conflit en votant une loi qui proclame sa neutralité qui défend à tout sujet britannique, sous peine de saisie et d’emprisonnement, de prendre du service en pays étranger ou d’aider des parties belligérantes étrangères, soit en participant à l’enrôlement, soit en fournissant des fournitures de guerre3.

Les Canadiens français s’enrôlent

Les mesures prises par Londres n’ont toutefois pas l’effet recherché. Dès la fin d’avril 1861, des quotidiens de Montréal et de Québec rapportent que la guerre déclenche au Canada-Est un fort « enthousiasme pour le Nord et que déjà, 600 hommes de Québec et un grand nombre de Montréal sont partis pour Boston afin de s’enrôler dans l’armée des États-Unis »4.

Les Canadiens français s’enrôlent massivement lors de la première année de la guerre. Leur enthousiasme, comme celui des Nordistes, se refroidit à partir de la fin de 1861 au moment où la guerre se prolonge. Le niveau d’engagement remonte de manière significative à partir des mois de juillet et d’août 1862 au moment où sont votés le Militia Act et le Militia Draft Act, qui bonifient l’enrôlement. En août 1862, le niveau d’enrôlement atteint des sommets qui ne seront jamais égalés par la suite.

Les convictions patriotiques

Le patriotisme, l’idéalisme, la recherche de l’aventure et l’aspect monétaire sont dans cet ordre, les motifs les plus souvent évoqués par les spécialistes de la guerre de Sécession pour expliquer l’enrôlement5. Chez les Canadiens français établis aux États-Unis, le patriotisme a joué un rôle important dans la décision de s’enrôler. Nombreux sont ceux qui s’y prêtent volontiers, profitant de la guerre pour afficher ouvertement leur loyauté à leur nouvelle patrie et démontrer qu’ils sont d’honnêtes et de courageux citoyens prêts à prendre les armes pour défendre la liberté et maintenir l’intégrité territoriale du pays où ils ont choisi de vivre. D’autres sont plus réticents et n’acceptent de s’enrôler que sous la pression de leurs pairs ou de crainte d’être traités de lâches par les membres de leur communauté.

Ce patriotisme n’est pas partagé par les Canadiens français qui quittent le Canada-Est pour aller combattre dans les armées du Nord. Certes, plusieurs d’entre eux ont des parents et des amis installés aux États-Unis et s’enrôlent afin de les soutenir dans leur lutte pour sauvegarder les valeurs de leur pays adoptif. Mais il faut voir que le rapport que ces Canadiens français avaient tissé avec les États-Unis était d’un tout autre ordre. Depuis quelques décennies, ils étaient nombreux à avoir pris l’habitude de travailler temporairement dans le Nord-est et dans le Midwest pour en rapporter des épargnes leur permettant d’améliorer leurs conditions de vie6. Pour eux, la guerre qui éclate vient d’abord perturber le marché du travail et les occasions d’emplois sur lesquelles ils comptaient. Leur participation à la guerre trouve sa justification dans leur volonté de contribuer au maintien de ce marché de l’emploi, un maintien qui passe par la sauvegarde de l’Union elle-même. De plus, l’assurance d’un revenu mensuel de 13$, soit le montant de la solde offerte au simple soldat au début de la guerre7, paraît à de nombreux Canadiens français préférable à l’oisiveté ou la misère qui les attendaient en revenant au pays. Dans l’ensemble, il apparaît peu probable que le patriotisme et la volonté de défendre les valeurs fondamentales américaines que les élites cléricales dénonçaient ouvertement en chaire aient pu constituer une motivation suffisante pour les amener à faire un tel geste.

La volonté de faire disparaître l’esclavage

L’idéalisme et la volonté de contribuer à faire disparaître l’esclavage a pu influencer la décision de certains d’entre eux. Même si la question de l’esclavage a été reléguée au second rang dès le début du conflit, dans l’esprit de certains, le lien entre guerre et esclavage ne s’est pas totalement dissipé8.

La recherche de l’aventure

Toute guerre attire son lot d’aventuriers et la guerre de Sécession n’a pas fait exception. La guerre crée un tout nouvel univers dans lequel les règles de la société civile ne s’appliquent plus. Une toute nouvelle réalité s’impose, exaltante, marquée par la vie en groupe, par la camaraderie, l’aventure et l’inconnu, un monde brutal aussi et impitoyable, mais qui offre néanmoins à certains, l’occasion de démontrer leur courage, leur bravoure et leur audace. Il n’est pas exclu que cette dimension de la guerre ait attiré des Canadiens français.

L’aspect monétaire

Les avantages financiers qui accompagnent l’enrôlement ont constitué l’élément d’attraction le plus important pour attirer les Canadiens français. L’enrôlement devient encore plus attrayant à partir de juillet 1862, au moment où le Congrès vote le Militia Act qui autorise le gouvernement fédéral à verser une prime de 100$ à toute recrue à la fin de son contrat. Les États et les villes emboîtent le pas, en accordant eux aussi des primes afin d’atteindre les quotas que leur fixe Washington. Avec la conscription votée par le Congrès en mars 1863, l’enrôlement s’avère encore plus profitable. Cette loi comporte des dispositions permettant le paiement de fortes primes aux recrues et aux vétérans. Elle autorise également la substitution, permettant à un citoyen appelé à servir à payer un substitut pour le remplacer. Les Américains de 18 et de 19 ans, de même que les immigrants, deux groupes exclus de la conscription, ont pu ainsi tirer avantage de ces dispositions9.

Portrait des participants

Dans ce contexte, la recherche d’un revenu constitue vraisemblablement la motivation première des Canadiens français à participer à la guerre. Le rythme d’enrôlement épouse les périodes où des décisions sont prises par les différents paliers gouvernementaux afin de bonifier les primes à l’engagement. Le nombre important d’enrôlements au cours de la première année du conflit en l’absence de primes, tient au fait que les Canadiens français établis aux États-Unis s’enrôlent par patriotisme et que de nombreux Canadiens français séjournant aux États-Unis à la recherche d’un emploi saisonnier, espèrent, comme le voulait la croyance générale, que le conflit soit de courte durée, que le danger soit relatif et qu’ils puissent toucher leur solde et revenir sain et sauf au pays.

Les volontaires canadiens-français qui s’engagent sont jeunes. Leur âge varie entre 15 et 49 ans, même si légalement, seules les recrues âgées entre 18 et 45 ans sont éligibles. L’âge moyen à l’enrôlement est de 25,2 ans, ce qui correspond à celui de l’ensemble des soldats nordistes10.

Les enrôlés canadiens -français sont majoritairement des célibataires11. Peu d’hommes mariés semblent disposés à mettre leur vie en jeu dans une guerre étrangère. Par ailleurs, très peu de recrues connaissent les rudiments de la lecture et de l’écriture. Plus de 90% sont incapables de signer leur contrat d’engagement et apposent une croix au bas du document. Les recrues possèdent des expériences de travail très variées. Ils sont commerçants, pêcheurs, ingénieurs, aubergistes ou coupeurs de pierre. Les plus nombreux sont des travailleurs non qualifiés, principalement des journaliers (25%). Les fermiers représentent le second groupe en importance, soit près de 15%. Ils sont suivis par les artisans (11%). La grande majorité des recrues (98%) ne possède aucune expérience militaire.

Les conséquences de la guerre

La guerre de Sécession fut la plus meurtrière de l’histoire américaine et les Canadiens français n’ont pas échappé à la brutalité des combats. Ils ont toutefois été moins affligés que l’ensemble des Nordistes. De tous les Canadiens français enrôlés, 8%, soit près de 1 000, ne reviennent pas à la maison, soit près de deux fois moins que la moyenne enregistrée pour les Nordistes (14,4%)12. Si les Canadiens français décédés sont moins nombreux à mourir sur les champs de bataille que les Nordistes (60% des décès comparativement à 70%), ils sont par contre davantage fauchés par la maladie : 40% d’entre eux en meurent, contre 30% chez les Nordistes. Enfin, près de 12% des Canadiens français sont blessés au combat, soit autant que chez les Nordistes.

La guerre civile se termine en avril 1865 par la victoire des Nordistes. Le gouvernement fédéral offre aux enrôlés canadiens-français des terres gratuites dans le nord du pays et un grand nombre d’entre-eux décident de s’installer aux États-Unis. Certains toutefois reviennent au pays avec, en poche, quelques épargnes et des souvenirs qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

 

 

Conclusion

De nombreux Canadiens français ont participé volontairement à certaines guerres du XIXe siècle, que ce soit au Mexique ou aux États-Unis. Démontrant encore leur grande propension à la mobilité, ces Canadiens français n’ont pas craint de s’enrôler quand leur conviction patriotique ou le bien-être de leur famille étaient en jeu. Ces valeurs ont été centrales dans la culture de vie des Canadiens français et constituent les éléments de base permettant de comprendre leur implication dans des conflits militaires étrangers.

 

 

1 – Une version semblable bien que plus élaborée de cet article a paru initialement dans la revue Cap-aux-Diamants, no 90, été 2007. [ Retour au texte ]
2 – Jean Lamarre, Les Canadiens français et la guerre de Sécession, 1861-1865, (VLB, 2006). [ Retour au texte ]
3 – Le Canadien, 27 mai 1861, p. 2. [ Retour au texte ]
4 – Le Canadien, 22 avril 1861, p.5; 26 avril 1861, p. 5, La Minerve, 20 avril 1861, p.3. [ Retour au texte ]
5 – James McPherson, For Cause and Comrades, (Oxford University Press, 1997), p. 27-28. [ Retour au texte ]
6 – Voir les études de Bruno Ramirez, Par monts et par vaux, Migrants canadiens-français et italiens dans l’économie nord-atlantique, 1860-1914, (Montréal, 1991) et La Ruée vers le Sud. Migrations du Canada vers les États-Unis, 1840-1930, (Montréal, 2003), d’Yves Roby, Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre, 1776-1930, (Sillery, 1990) et Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre. Rêves et réalités, (Sillery, 2000) et de Jean Lamarre, Les Canadiens français du Michigan, (Sillery, 2000). [ Retour au texte ]
7 – La solde sera augmentée à 16$ par mois en mai 1864. Ella Lonn, Foreigners in the Union Army, (Bâton Rouge, 1951), p. 140. [ Retour au texte ]
8 – Notons que Marquis soutient dans son étude portant sur les provinces de l’Atlantique que l’abolition de l’esclavage, à tout le moins au début de la guerre, n’est pas une motivation pour les recrues. Greg Marquis, In Armageddon’s Shadow : The Civil War and the Canada’s Maritime Provinces, (Halifax, 1998), p. 107. [ Retour au texte ]
9 – James Geary, We Need Men. The Union and the Civil War, (Delkab, Ill, 1991), p. 66. [ Retour au texte ]
10 – McPherson, For Cause and Comrades, op. cit., p. viii. [ Retour au texte ]
11 – Le statut civil des recrues est rarement précisé dans les dossiers. [ Retour au texte ]
12 – Voir le site internet www.civilwarhome.com [ Retour au texte ]
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