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Séminaire de Trappes sur les lieux de mémoire, octobre 2006

Le séminaire de Trappes sur les lieux de mémoire communs
aux Français et aux Québécois
26, 27 et 28 octobre 2006

 

Une première publication en 2001

Ce troisième séminaire est l’une des expressions de la volonté née à la suite de la

Trappes

Le séminaire de Trappes sur les lieux de mémoire a rassemblé
un nombre important de participants

publication en 2001 d’une carte nationale de 101 lieux de mémoire franco-québécois. Il fut alors décidé de poursuivre les recherches au niveau régional et de publier pour 2008 des cartes de toutes les régions de la France métropolitaine.

 

Les maillons d’une chaîne que 1763 et 1803 n’ont pu briser

Le principal défi que cet ambitieux projet doit relever est celui de sensibiliser le grand public français à l’histoire commune de la France et du Québec, soit de 1534, année du premier voyage de Jacques Cartier à 1815, année du Congrès de Vienne et de la fin officielle de l’empire français en Amérique, conséquence du traité de Paris de 1763 et de la cession de la Louisiane en 1803. Le séminaire a été l’occasion de rappeler quelques obstacles à la connaissance de cette histoire commune dont l’absence de la Nouvelle-France dans les programmes à tous les niveaux avant l’université. Toutefois, et cela peut paraître paradoxal, l’intérêt pour l’histoire de ces Français qui fondèrent le Québec et plus largement la Nouvelle-France demeure vif dans l’inconscient collectif national français. La mémoire des peuples est comme une force souterraine, latente mais prête à s’éveiller de nouveau lorsqu’on la sollicite. Voudrait-on nous faire oublier que le lien entre identité et mémoire est fondamental ?

Le partenariat au service de l’histoire et de la mémoire

Défi de l’histoire à rappeler et non de la mémoire qui demeure et qui se manifeste à la moindre sollicitation. Pour mieux faire connaître cette histoire, la Commission Franco-Québécoise sur les Lieux de Mémoire Communs a eu la sagesse dès sa fondation de faire appel aux professionnels et aux universitaires. Plusieurs d’entre eux, généalogistes, documentalistes, spécialistes en muséologie, historiens ont directement ou indirectement participé à faire de ce séminaire un succès. Les échanges avec un public d’adhérents de diverses associations, passionnés par ces recherches, ont été encore une fois exemplaires et fructueux. Il est vrai que chacun y trouve son compte, les uns en développant auprès des professionnels leur compétence, les autres en rencontrant un public prêt à contribuer à la diffusion de leurs travaux.

La collaboration des Québécois indéfectible

Disons pour conclure que ce séminaire a encore une fois, avec la présence d’une forte délégation québécoise, montré que la collaboration, le travail en commun au sein de la Commission Franco-Québécoise ne sont pas un objectif à atteindre. C’est une réalité présente et qui s’inscrit dans le droit fil de la vocation de la Commission de rappeler ce qu’il y a de commun chez un Français et un Québécois au-delà de leurs différences.

Un bilan plus complet, produit par Janine Giraud-Heraud, est disponible en format PDF (21 ko)

Gilbert Pilleul

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